Licence 1 Culture Humaniste et Scientifique

Méthodologie de Projet Professionnel de l’Étudiant (PPE)
Le PPE poursuit un double objectif. Le premier consiste à rendre l’étudiant acteur de l’élaboration de son parcours de formation et de son projet professionnel, en le confrontant aux réalités professionnelles d’un domaine choisi par lui.  
Le second est de lui faire acquérir à cette occasion une méthode de travail issue de celle de la recherche scientifique. 
Le cours constitue une introduction aux questions d'orientation et d'insertion professionnelle. Il s’agit de s’approprier des méthodes et des outils qui pourront, selon les besoins et les contraintes de chacun être mobilisés dans le cadre d’un processus d’élaboration et de mise en œuvre de projets de formation et de projets professionnels. 
Le contenu pédagogique se répartit en trois thèmes : 
- « Construire le parcours », 
- « Découvrir l'environnement professionnel », 
- « Élaborer les candidatures ».

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Le séminaire a un double objectif : réfléchir à la notion de pluridisciplinarité et déterminer comment l’approche pluridisciplinaire peut éclairer l’abord du thème du semestre.

Chaque séance, prise en charge par deux enseignants et/ ou chercheurs de disciplines différentes, est ouverte à tous les enseignants du semestre. Elle comporte deux temps :

• 1/un moment d’échange avec les étudiants et de retour réflexif sur les cours du semestre : le but est de revenir sur les cours, de faire des liens, de poser des questions, d’exprimer des besoins de compléments ou d’approfondissement, d’aborder des méthodes de travail, de faire des annonces liées à la vie culturelle ou associative en lien avec les enjeux de la licence ou la thématique du semestre.
• 2/ un moment de pratique interdisciplinaire, préparé par les enseignants, destiné à approfondir la réflexion sur le thème du semestre et à éclairer les objets et outils de chaque discipline - à la recherche de seuils ou d’événements interdisciplinaires (conflits, reconfiguration des champs, complémentarités présentes ou passées).

Au semestre 1 : nous prendrons appui sur des supports (textes, documents audio, cinéma etc.) pour lancer un échange et une réflexion visant à mettre en perspective le travail réalisé dans les différents cours.

Certains thèmes étudiés en séminaire sont proposés par les enseignantes, d’autres par les étudiants, et leur choix est anticipé et discuté collectivement.

La séance peut s’appuyer sur divers supports explorés en amont de la séance ou pendant celle-ci : textes, vidéos ou films, documents audio, etc.

Une séance pourrait avoir lieu de façon délocalisée en fonction du contexte et des thèmes choisis.

Les séances incluent des temps de suivi et de régulation de l’élaboration du dossier individuel thématique qui sera demandé à la fin du semestre.

Un retour écrit élaboré en groupe restreint (4/5 étudiants) sur ce qui a été retenu de chacune des séances de séminaire sera demandé en fin de semestre. Il peut prendre diverses formes et s’appuyer sur des ressources numériques qui seront présentées lors de la première séance de séminaire.

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Initiation au polonais.

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Initiation au polonais.

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Le cours d’arts plastiques vient ouvrir quelques focus sur la manière dont le lien entre nature et culture peut résonner dans son champ.

Tout d’abord autour de la question de la création : comment repérer ce qui peut s’envisager d’un point de vue culturel (anthropologique, religieux, social) dans un processus que nous vivons comme l’expression d’une individualité profonde. De la préhistoire jusqu’à l’art contemporain, comment révéler cette emprise contextuelle, comment en lire les effets ?

Des exemples plus précis éclaireront ensuite cette analyse : l’apparition de nouveaux  gestes techniques (l’invention de la photographie), l’art des marges et sa reconnaissance (art brut, art des fous) etc.

Une part du cours sera dédié à des recherches personnelles et des exposés où chacun pourra choisir son entrée dans le cadre de la thématique semestrielle.

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Atelier 1 (Nicolas Nercam) :

Par cette problématique « Nature & Culture », cet atelier de pratiques plastiques se propose d’aborder la question de « la représentation ».

Représenter est ce qui fait la spécificité de la personne humaine, qui renvoie à un être social, historiquement situé (à l’hérédité biologique s’ajoute l’héritage social).

En Occident, les principes de la représentation ont été longtemps conditionnés par les règles de la mimesis. Depuis les premiers mouvements de la modernité artistiques (fin XIXe) et jusqu’à notre époque, ces principes illusionnistes de la représentation ont été profondément questionnés et remis en cause (jusqu’à affirmer une « autonomie de l’œuvre d’art » comme quintessence de la « nature humaine »).   

Cet atelier propose aux étudiants de L1 CHS un parcours autour de la production plastique de la « représentation » à la « présentation » :

1 - L’œuvre représentation : Les principes et les pratiques de la représentation illusionniste (principalement bidimensionnelle). Les arbitraires de ces règles de représentation (apport d’autres systèmes de représentations). 

2 – L’œuvre objet : convocation d’objets (naturelles ou artificiels) afin de constituer la production plastique (sensibilisation aux pratiques et démarches artistiques des mouvements de la modernité).

3 – L’œuvre présentation : La production plastique affirme sa propre « réalité » elle se « présente ». Réalisation de productions plastiques in situ (sur le campus, en milieu urbain ou naturel) où s’expriment les interfaces entre œuvre et environnement.

Atelier 2 (Aurélie Martinez) :

Dans le cadre de ce cours, qui se déroulera tout le long du S1 2020, les étudiants en Licence 1 CHS seront invités à expérimenter différentes techniques de pratiques artistiques en relation avec le thème de ce premier semestre "Nature et Culture".

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Écritures de la nature et métaphores du monde au XVII^e siècle.

A la charnière du XVI^e et du XVII^e siècles, on assiste à un bouleversement dans l’image de la nature. Alors que l’ancienne vision du monde était plutôt organiciste, composé d’une matière animée et d’une nature vivante, la nouvelle vision mécaniste propose quant à elle une nature passive, inerte, morte. Cette transition ne s’est évidemment pas opérée de manière brutale ou radicale, c’est pourquoi au cours du XVII^e siècle, plusieurs théories sur la matière, et différentes métaphores du monde coexistent : la métaphore du monde comme machine remplace progressivement celle du monde comme animal. Ces hypothèses sur la matière et les métaphores qui les accompagnent ont nécessairement des implications sur la vision de la nature, des animaux non-humains et humains.

Dans ce cours, nous proposons de regarder comment deux oeuvres littéraires du XVII^e siècle traduisent ces bouleversements épistémiques, tout en participant à la construction d’hypothèses scientifiques et de nouveaux imaginaires sur la nature, les animaux et le monde.

Nous travaillerons principalement à partir du Monde Flamboyant de Cavendish (1666) et des Entretiens sur la pluralité des mondes de Fontenelle (1686). Il n’est pas nécessaire de se procurer les oeuvres, des extraits seront distribués en classe.

Dans l’analyse des dialogues entre fiction et science, nous mobiliserons à la fois des outils de la philosophie et de l’histoire des sciences, en même temps que ceux de la littérature, pour sensibiliser les élèves aux enjeux de la trandisciplinarité.

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Entrainement à l’écriture, réflexion sur son écriture ; se lire, se commenter, concevoir et recevoir des retours ; premier atelier en extérieur si le temps le permet : promenade en BatCub et au parc de l’Hermitage à Lormont. 

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Le langage est-il naturel ou culturel ? La naissance et l’évolution de la langue française ont fait l’objet de nombreux récits et suscité de nombreuses interrogations, notamment au XVI^e  siècle. A cette époque, le français se constitue comme langue officielle du royaume de France, avec l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539). S’il devient la langue officielle, le latin et le grec ne perdent pas de leur prestige : de nombreux néologismes et mots dérivés (par suffixation) voient le jour, contribuant à enrichir la langue. Cet enrichissement s’accompagne de la mise en place d’une grammaire du français, qui suscite de nombreux débats. La centralisation et l’uniformisation de cette langue, encore loin d’être stabilisée, est renforcée avec la fondation de l’Académie française (1634) qui publie son dictionnaire, dont la première édition paraît en 1694. Les règles, les dictionnaires, les institutions, contribuent à fixer les usages et à normaliser progressivement le français.

Le cours se fondera sur une approche historique du français, et abordera quelques questions de grammaire et de lexicologie. En croisant lectures de textes critiques et de textes littéraires, il s’agira de voir comment la langue et son évolution se font objet de discours et de représentations, et dans quelle mesure la littérature prend en charge un imaginaire linguistique.

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Penser dans l’Anthropocène : culture philosophique et scientifique du changement global.

Le concept d’Anthropocène a été proposé en mai 2000 par Paul J. Crutzen, un prix Nobel de chimie, pour désigner une nouvelle époque géologique qui serait dominée par les activités humaines depuis la Révolution industrielle. Suite à son introduction, le concept a fait l’objet de nombreux débats entre les sciences naturelles et sociales, considérant qu’il redistribue leurs frontières habituelles de réflexion et de champ d’étude. Il invite, notamment, à ouvrir un nouvel horizon de communication entre les sciences et la philosophie à l’heure du changement global.

L’ambition du cours sera d’introduire à cette culture philosophique et scientifique de compréhension du changement global, dont l’Anthropocène est devenu un concept central en l’espace de vingt ans. Qu’entend-t-on exactement par Anthropocène ? En quoi la notion fait-elle débat entre les sciences naturelles et sociales ? De quelle manière engage-t-elle, justement, une redistribution des conceptions de « nature » et de « culture », héritée de la philosophie moderne européenne ? Quels enjeux d’interdisciplinarité, de soutenabilité, et d’avenir y sont associés ? Telles seront les questions qui seront adressées dans ce cours.

Le cours se développera en trois volets. Le premier volet sera consacré à retracer l’émergence du concept d’Anthropocène, et la manière dont il bouleverse les conceptions de nature et de culture du point de vue de la philosophie moderne européenne. Le deuxième volet sera consacré aux débats entre cours entre les sciences naturelles et sociales au sujet d’Anthropocène, et donc au dialogue interdisciplinaire que la notion suscite. Le troisième volet se déploiera sur les enjeux contemporains liés à l’Anthropocène, qui redistribue également les rapports entre science et société.

L’ensemble du cours s’appuiera sur les travaux en philosophie environnementale contemporaine, notamment ceux de Bruno Latour, mais aussi de Catherine Larrère, Dominique Bourg, ainsi que Philippe Descola pour ce qui concerne l’anthropologie de la nature.

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«La Nature, l'évolution de ses imaginaires et représentations à la croisée des XVIIIe et XIXe siècle: une histoire des sciences de la nature et de leur utilisation.»

Enseignant : Mathieu Aubert

L'histoire des sciences ne se borne pas à une étude des connaissances techniques et de leur évolution, il s'agit plutôt de l'élaboration très progressive des connaissances scientifiques, comme corpus mais aussi comme grille de compréhension du monde au cours des millénaires. L'étude de tout ce qui est visible dans le monde naturel, dans différentes disciplines (biologie, zoologie, botanique, etc.), en constitue donc un pan essentiel.
En ce sens, l'histoire naturelle un phénomène qui lie intimement la culture et la nature: la première prend bien souvent pour objet la seconde quand elle élabore des représentations, des imaginaires ou des pratiques qui lui sont liés, tandis que la nature, sujet de curiosité et d'étude, constitue l'environnement et le moteur d'une «volonté de comprendre» propre à chaque ère culturelle. Loin de s'opposer, nature et culture s'imbriquent et se complètent, se nourrissent dans le cadre de la production d'un savoir scientifique, élément structurant les sociétés humaines.
En Europe et ailleurs, après les redécouvertes et les grandes avancées de la Renaissance et du XVIIe siècle, la période des Lumières et de l'âge industriel est marquée par la multiplication des études, par l'institutionnalisation de leur cadre et par un accès à leurs conclusions de plus en plus ouvert au reste de la population. Les canaux de transmission se diversifient (médias, enseignement, musées, etc.) et permettent à l'histoire naturelle de s'extirper progressivement de l'espace privé des cabinets de curiosités pour s'affirmer comme sujet et objet dans l'espace publique. Ce changement de statut marque même un virage épistémologique avec l'émergence au XIXe siècle de la notion d'environnement et une première conscience de la nécessité de le protéger.
Ce cours présentera dans un premier temps une réflexion sur les notions polysémiques de nature et de culture, ainsi que leur lien étroit avec la production scientifique au cours de l'histoire. Il s'attachera aussi à préciser les principes et domaines de l'histoire naturelle et son évolution aux XVIIIe et XIXe siècles. Par la suite, à travers des exemples variés et un corpus documentaire distribué progressivement, des séances seront consacrées aux principales problématiques liées à la question, dans une approche chrono-thématique («vision matérielle et vision dynamique de la nature», «des cabinets de curiosités aux cabinets d'histoire naturelle», «l'émergence d'un espace publique de l'histoire naturelle», «histoire naturelle et colonialisme», «l'utilisation de l'histoire naturelle dans le discours politique», etc.). Nous terminerons cette réflexion par une étude de l'héritage de cette période, via les représentations que nous pouvons encore en avoir.

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En apprenant à combiner les éléments chimiques entre eux le chimiste est devenu capable de reproduire des molécules présentes dans la nature (arômes, colorants, médicaments, ...) et à en inventer de nouvelles. Il a également développé de nouveaux matériaux qui trouvent de nos jours de nombreuses applications dans tous les domaines possibles et imaginables (énergie, informatique, médecine, télécommunications, …). 

Après quelques rappels de chimie nécessaires pour comprendre comment les molécules et les matériaux sont formés à partir des éléments chimiques nous étudierons le développement depuis ces trente dernières années de nouveaux matériaux dans le domaine des énergies renouvelables (stockage : piles à combustibles et batteries Li-ion, production d’électricité : éolien, photovoltaïque). Nous verrons que toutes ces avancées technologiques nécessitent de disposer d’un grand nombre d’éléments chimiques dont l’accessibilité et/ou la disponibilité sont dépendantes de facteurs politiques, environnementaux et naturels. Ce problème de l’accès à ces éléments chimiques dits critiques illustrent parfaitement le thème du semestre nature et culture.

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En mathématiques, il s’agira de mettre en place les outils permettant de comprendre la présence de schéma dans la nature, mais aussi l’appropriation des connaissances mathématiques par les civilisations.

Les mathématiques sont-elles préexistantes ou bien les mathématiques ont-elles été créées par les mathématiciens ? L’idée étant de montrer en quoi ces notions nous aident à répondre à des questions essentielles que se sont posées les hommes et les femmes dès le début de notre histoire, mais encore, à répondre à des questions actuelles nécessaires à la compréhension et à l’évolution du monde dans lequel on vit.

Nous allons voir des phénomènes que l’on peut observer dans la nature et que l’on peut décrire à l’aide des mathématiques. Nous allons également découvrir comment certaines civilisations anciennes se sont approprié l’outil mathématique pour répondre à des besoins quotidiens, pour s’adapter à un environnement naturel, alors que d’autres ont cherché à rentrer dans une réflexion beaucoup plus abstraite.

Les outils que nous allons considérer dans ce cours se situent pour l’essentiel dans le domaine de la géométrie plane.

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Approches critiques du langage
Ordre et désordre de la langue

Le Trésor de la langue française donne comme première acception du mot grammaire la définition suivante : « ensemble de règles conventionnelles (variables suivant les époques) qui déterminent un emploi correct (ou bon usage) de la langue parlée et de la langue écrite ». Il cite également l’édition de 1932 du Dictionnaire de l’Académie française qui parle d’un « art de parler et d’écrire correctement ». La grammaire, tout du moins lorsqu’on la considère comme une discipline prescriptive et normative, aurait donc pour visée d’ordonner la langue, de régir les usages en séparant les bonnes pratiques des mauvaises. La mise en ordre du langage s’accompagne en effet d’opérations de classements, de tris et de sélections. Néanmoins, comme nous le verrons, par les cas particuliers et les exceptions qu’elles exhument, mais aussi par les analyses polyphoniques et parfois contradictoires qu’elles proposent, les grammaires du français introduisent bien souvent du désordre dans la langue. Ordonner la langue, ne serait-ce pas la simplifier de manière abusive ?

Un autre questionnement portant sur la relation que l’écrivain francophone entretient avec sa langue guidera notre étude : un « bon écrivain » est-il nécessairement, pour reprendre les termes de Boileau, quelqu’un qui « énonce clairement » ce qu’il « conçoit bien » ? Ou bien se distingue-t-il au contraire par sa mise en jeu singulière de la langue ? La notion de style pourrait ainsi se définir comme une manière subjective de perturber l’ordre du bon usage, comme le rappelle Michel Foucault à propos de la littérature en général : « La littérature ne réside pas dans la perfection du message ; elle ne se loge pas dans l’adéquation du bien dit ; elle est du côté du mal dire – du trop ou du trop peu, de la lacune et de la redondance, du trop tôt ou du trop tard, du double sens et du contre-temps ».

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Manières d’écrire l’insurrection

Le cours envisagera le thème de l’ordre et du désordre à partir de textes qui évoquent différents troubles politiques, depuis la Fronde (1648-1652) jusqu’à la séquence de mouvements insurrectionnels ouverte depuis les années 2000. Deux aspects nous retiendront plus particulièrement. D’une part, les manières dont ces textes ordonnent le désordre qu’ils entendent consigner, qu’ils confèrent un ordre à des événements complexes et chaotiques afin de rendre intelligibles, ou bien qu’ils s’efforcent au contraire de produire un effet de désordre par fidélité à une certaine perception des événements relatés. D’autre part, la langue adoptée pour dire le désordre : pour dire l’insurrection, toute une tradition a en effet privilégié une langue d’allure classique, rigoureuse et majestueuse – langue pourtant réputée, à tort ou à raison, incarner et porter l’ordre en matière politique (ce serait la langue de la « monarchie absolue » des XVIIe et XVIIIe siècles) ; ce pour quoi d’autres écrivains ont pris le contrepied d’une telle langue, en s’attachant à défaire son noble ordonnancement.
Le cours consistera en l’étude d’extraits d’œuvres distribués en classe (de La Rochefoucauld à Nathalie Quintane en passant par Saint-Just, Vallès et le Comité invisible), et en l’analyse suivie d’une séquence des Mémoires du cardinal de Retz, consacrée aux premiers mois de la Fronde. Érigés en modèle de « style insurrectionnel » (Debord), ces Mémoires ont été à plusieurs reprises réactualisés pour informer actions, mots d’ordres et analyses de différentes séditions, bien différentes de la Fronde. Sainte-Beuve affirmait (en octobre 1851) : « À toutes les époques de troubles civils, les Mémoires de Retz ont été de circonstance et ont renouvelé d’intérêt […]. Aujourd’hui donc, nous sommes dans un temps propice, ce semble, pour relire ces Mémoires et en tirer quelques leçons ». Nous verrons bien si c’est toujours le cas.

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Initiation au polonais.

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Initiation au polonais.

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Enseignants :  Estelle Mouton-Rovira, Emmanuel Petit 

Le séminaire interdisciplinaire proposera, pour le second semestre de l’année 2022-2023, une
réflexion à la croisée de la littérature et de l’économie. Les quatre séances, prévues les 10 mars, 24
mars, 31 mars, et 14 avril (MSH, 9h - 12h), interrogeront la manière dont le récit contemporain peut
aborder de grandes questions socio-économiques. 

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Méthodologie de Projet Professionnel de l’Étudiant (PPE)
Le PPE poursuit un double objectif. Le premier consiste à rendre l’étudiant acteur de l’élaboration de son parcours de formation et de son projet professionnel, en le confrontant aux réalités professionnelles d’un domaine choisi par lui.  
Le second est de lui faire acquérir à cette occasion une méthode de travail issue de celle de la recherche scientifique. 
Le cours constitue une introduction aux questions d'orientation et d'insertion professionnelle. Il s’agit de s’approprier des méthodes et des outils qui pourront, selon les besoins et les contraintes de chacun être mobilisés dans le cadre d’un processus d’élaboration et de mise en œuvre de projets de formation et de projets professionnels. 
Le contenu pédagogique se répartit en trois thèmes : 
- « Construire le parcours », 
- « Découvrir l'environnement professionnel », 
- « Élaborer les candidatures ».

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Intervenants : Emmanuel Petit

La science économique s'est construite autour du débat autour de l'existence ou non d'un ordre harmonieux et spontané, assurant la coordination des actions individuelles décentralisées. Les notions d'ordres et de désordres sont appréhendées par les économistes au travers des concepts d'équilibre, de déséquilibre, d'optimum, de crise et de régulation mais aussi de rationalité, de contrôle de soi. L'équilibre désigne une situation dans laquelle les plans des agents sont compatibles entre eux et dans laquelle les décisions rationnelles des individus sont optimales et cohérentes. Le déséquilibre, sur le marché ou au cours de la prise de décision sur le plan individuel, désigne la situation contraire.

Un équilibre peut être optimal, c'est-à-dire efficace, ou sous-optimal ; il peut être stable ou instable, c'est-à-dire pouvoir se reproduire ou non. L'objet de ce cours sera d'appréhender comment dans l'Histoire les théories économiques ont essayé de répondre à la question de savoir si l'économie tend spontanément vers un équilibre ou un ordre « naturel » harmonieux ou optimal, ou au contraire si elle tend vers le déséquilibre, le désordre, la crise ou encore vers l’irrationalité des prises de décision individuelles. Ce questionnement implique une lecture inter disciplinaire de la discipline qu’est l’économie qui convoque elle-même les concepts d’équilibre et de rationalité à partir des sciences naturelles et du vivant (comme la physique, la biologie, les neurosciences, etc.) mais aussi à partir des autres sciences sociales et humaines comme la psychologie, la sociologie, la philosophie ou l’anthropologie.

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Dans cette UE les notions de temps et espace seront abordées à travers les sciences de la vie (2 ECTS) et les sciences de la matière (3 ECTS).

Au cœur de la matière, ordre et désordre existent et coexistent. Dans la première partie de cet enseignement nous aborderons les états de la matière depuis les cristaux très ordonnés jusqu’à des états plus désordonnés comme ceux des gaz et des plasmas. Nous nous intéresserons alors à la classification des éléments et à leur composition, ce qui nous amènera aux phénomènes liés à la physique nucléaire, notamment la radioactivité et les réactions nucléaires, et aux implications sociétales. Dans la seconde partie de l’enseignement, les notions de chaos déterministe et fractales seront traitées afin d'illustrer la relation entre désordre apparent et ordre sous-jacent.

Programme

Première partie : Ordre et désordre au cœur de la matière

• Les états de la matière
• Les solides cristallins
• Pavage, maillage et réseaux
• La classification périodique des éléments
• Atomes et noyaux
• La radioactivité
• L’énergie nucléaire : science et société.

 Seconde partie : Un désordre apparent 

• Le chaos déterminisme
• Les fractales : un concept mathématique ?
• Les fractales : un objet interdiscplinaire ?

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Dans cette UE les notions de temps et espace seront abordées à travers les sciences de la vie (2 ECTS) et les sciences de la matière (3 ECTS).

Concernant les sciences de la vie, l’UE aborde l’histoire des classifications en histoire naturelle ainsi que la question de la biodiversité, en accord avec la progression pédagogique de cycle 3, sciences expérimentales et technologie.

Programme :

• Les principales catégories du vivant
• Classer le vivant de l’Antiquité au XVIII^e  siècle : Aristote, Isidore de Séville, l’œuvre botanique et zoologique de Linné, le débat Linné/Buffon
• Les différentes images de la nature (l’échelle, la carte, l’arbre)
• Qu’est-ce qu’une espèce ?
• Les expéditions naturalistes du XIX^e  siècle, la biodiversité et la classification
• La biodiversité et la classification du vivant au XX^e siècle

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Thème du semestre : Ordre/Désordre

"La musique (…) : c’est du son humainement organisé » (John Blacking). Ce cours proposera quelques éclairages sur la façon dont les cultures, occidentales et extra-européennes, passées et présentes, organisent le sonore. Fonctionnement et perception du phénomène musical seront approchés à partir de l’examen de certains éléments fondamentaux (échelles musicales, monodie/polyphonie, rythme libre/mesuré, structures, etc.).

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Ateliers de composition électroacoustique, laboratoire du SCRIME (Studio de Création et de Recherche en Informatique et Musique Électroacoustique) de l’Université de Bordeaux.

L'atelier de MAO (musique assistée par ordinateur) proposera une formation à l’écoute et à la composition, fondée sur une approche historique, esthétique et technique de la musique électroacoustique (création avec un ordinateur de pièces musicales basées sur des sons enregistrés). En accord avec le thème du 2° semestre composer sera un aller/retour permanent entre des intuitions désordonnées et une mise en ordre nécessaire.

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