Master 1 Approches historiques et socioculturelles du cinéma

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A partir de l’analyse d’un certain nombre de films et des formes qu’y prennent lieux, espaces et paysages, ce séminaire questionnera la relation entre Histoire et mémoire (individuelle et collective). Ce faisant, il s’agira d’une part de considérer comment un film peut mettre en jeu un lieu spécifique, ou un espace spécifique, dans son épaisseur temporelle, et le rôle confié aux images d’archives dans ce sens. D’autre part, on s’attachera à examiner ce que peut apporter, dans une perspective d’histoire culturelle, le fait de s’intéresser aux films sous cet angle. Quels lieux et espaces choisit-on de filmer ? Comment, et pourquoi ainsi ? Quels glissements d’images et d’imaginaires les films rendent-ils alors sensibles ? Comment les analyser ? 
Ces questions seront abordées aussi bien à partir de films documentaires que de fictions, ce qui permettra également de revenir sur la frontière souvent poreuse entre les deux registres. 

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Ce séminaire développe le propos entamé dans le cours « Approches historiques (1) » mais pour le retourner, en quelque sorte, puisqu’on s’intéresse cette fois aux lieux que l’on pourrait dire sans histoire, sans mémoire, à ces lieux qui constituent des non-lieux, si l’on suit l’anthropologue Marc Augé, ou plutôt des hyper-lieux, si l’on suit le géographe Michel Lussault. Qu’est-ce que filmer, par exemple, un centre commercial, un aéroport, une aire d’autoroute ? Comment les films peuvent-ils rendre compte de leur spatialité spécifique et comment les analyser sous cet angle ? Le concept d’hétérotopie proposé en son temps par Michel Foucault peut-il encore être pertinent ? À travers ces questionnements, il s’agit ici plus largement d’interroger la façon dont le cinéma reconfigure le Monde à l’époque actuelle, dans un contexte de mondialisation trop souvent réduit dans les discours à un simple processus d’uniformisation et de disparition du lieu. 

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« Un jour les rides et les bouffissures, sans cesse réduites par les instituts de beauté, seront ineffaçables. La star livrera son ultime combat, à la suite duquel elle devra se résoudre à cesser d’être amoureuse, c’est-à-dire d’être jeune, belle, c’est-à-dire d’être star. » écrivait Edgar Morin en 1957 dans le premier ouvrage consacré entièrement aux Stars. Alors que le vieillissement des sociétés occidentales s’accroît, il accède à une visibilité médiatique nouvelle, omniprésente, en lien avec le vieillissement des baby-boomers, génération définie plus que toute autre par les valeurs de la jeunesse. De fait, les stars, comme agents et symptômes d’une dynamique de négociation symbolique (Dyer, 1979) problématisent le vieillissement, sa gestion médiatique et ses représentations. Dans une perspective diachronique, nous prendrons plusieurs exemples de stars du cinéma français, en dialoguant avec les exemples canoniques hollywoodiens, pour cerner leur rôle, tant au niveau de la production que de la réception, dans la construction et la perception du vieillissement tout particulièrement à l’époque actuelle où les subversions des normes de l’âge se font plus nombreuses.

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Culture et vocabulaire appliqué au design : exercice de pratique, lecture, énonciation

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L’étudiant.e inscrit.e en Master Recherche se trouve confronté.e pour la première fois à l’écriture d’un mémoire de recherche. Ces séances visent à initier toutes et tous aux principes auxquels répond un tel travail, qu’il s’agisse de l’élaboration et de la présentation d’une problématique, d’un corpus, d’une bibliographie. Seront également abordés les écueils les plus courants, ce qui devrait permettre aux futur.e.s chercheur.e.s de mieux les éviter. Précisons enfin que le propos de ces séances n’est aucunement de se substituer au travail de suivi effectué de façon personnalisée par le directeur ou la directrice des recherches de chacun.e mais de répondre à toutes les questions qui sont plus ou moins communes d’un mémoire à l’autre. 

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De quoi les Coen sont-ils les auteurs ? Un style, un univers, un vision de l’Amérique ? À partir d’une réflexion sur la notion d’auteur au cinéma, il s’agira d’explorer la cinématographie d’ « un » auteur : les frères Coen. Plutôt que d’envisager leur parcours de manière chronologique, on s’interrogera sur les grandes thématiques qui traversent une œuvre souvent considérée comme emblématique du cinéma postmoderne : le néo-noir, le néo-gangster, la parodie et le mélange des genres, les pastiches et réécritures, le mythe hollywoodien. Les exposés seront l’occasion d’explorer de nombreuses autres entrées : les codes du western, l’onirisme et les séquences de rêve, le road movie, la judéité, les engrenages criminels, etc.

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Intervenants de l'Ina

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La participation à la vie scientifique de l’Institut Ausonius constitue un aspect important de la formation des étudiants du Master HCP. Un cycle de séminaires hebdomadaires, des colloques internationaux et d’autres événements permettent de suivre l’actualité de la recherche dans les différents domaines scientifiques inclus dans le périmètre de l’Institut Ausonius. Les étudiants auront aussi la possibilité de choisir parmi les propositions contenues dans l’offre de formation de l’École doctorale Montaigne Humanités.

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Approche du cinéma soviétique et russe à partir de la notion de catastrophe, et des retombées esthétiques du film Stalker (1979) d’Andréï Tarkovski. La notion de catastrophe est déclinée sous différentes formes, telles qu’elles sont représentées dans les films russes, des années 1980 à aujourd’hui : catastrophe technologique (Lopouchanski, Yufit), métaphysique (Tarkovski, Lopouchanski), historique (Guerman, Klimov, Kovalov), sociale (Kanevski, Khrzhanovski, Zviaguintsev), psychologique (Mouratova, Loban). Les films de ces auteurs sont analysés d’un point de vue esthétique, à partir des choix opérés pour donner une figuration cinématographique à la notion de catastrophe, tout en prenant en compte la continuité ou les choix de rupture vis-à-vis de l’esthétique tarkovskienne.

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Dans la plupart des cas, un film ne trouve pas seulement son public dans le pays qui l’a produit mais aussi ailleurs : quelles sont alors les modalités de son appropriation par les spectateurs, les médiations nécessaires, les processus d’acculturation à l’œuvre ? Le séminaire abordera ce champ de questionnement en examinant plus précisément combien et comment les films peuvent être utilisés pour se familiariser avec une culture, et un nouvel environnement de vie. 
Après un cadrage théorique et méthodologique, les étudiant-e-s seront amené-e-s à travailler, individuellement ou en petits groupes, sur certains cas choisis ensemble, à l’élaboration concrète de matériel de médiation visant à accompagner la découverte de films « d’ici » à des spectateurs venus « d’ailleurs », et parfois de pays lointains. 
En fonction des différentes langues et cultures dont les étudiant-e-s de la promotion seront familier-e-s, il s’agira par ce biais de comprendre comment appréhender le cinéma, de façon à la fois théorique et appliquée, à partir des « écarts » culturels. Cette démarche s’inscrira notamment dans le sillage de la réflexion proposée par le philosophe François Jullien, helléniste et sinologue.

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S’inscrivant dans le prolongement direct de celles du semestre précédent, les séances de méthodologie prennent désormais la forme d’ateliers animés par les étudiants eux-mêmes : chacun.e expose l’état de ses travaux, ses difficultés, ses perspectives, afin de donner lieu à des moments d’échange et de réflexion collective autour de son propre sujet. C’est là l’occasion de mettre à l’épreuve la validité de ses hypothèses de travail et la clarté de son argumentation.  S’inscrivant dans le prolongement direct de celles du semestre précédent, les séances de méthodologie prennent désormais la forme d’ateliers animés par les étudiants eux-mêmes : chacun.e expose l’état de ses travaux, ses difficultés, ses perspectives, afin de donner lieu à des moments d’échange et de réflexion collective autour de son propre sujet. C’est là l’occasion de mettre à l’épreuve la validité de ses hypothèses de travail et la clarté de son argumentation.  

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Qu’est-ce que la génétique des manuscrits ? Comment cette discipline issue des études littéraires trouve-t-elle à s’appliquer aux études cinématographiques ? Il s’agira dans ce cours de ne plus penser le film comme une œuvre, mais comme un processus. De ne plus envisager le cinéaste comme un auteur mais comme un filmeur qui travaille avec de nombreux collaborateurs. Nous nous pencherons ce semestre sur toute la diversité des documents qui peuvent se trouver à disposition du chercheur pour étudier la genèse d’un film. Proche de l’historien, le généticien explore les archives du cinéma : manuscrits, documents de production, mais aussi pellicule, rushes, copies. La fabrique des films permet aussi d’envisager tous les mondes possibles ouverts au moment du projet (Daniel Ferrer), le film fini est une possibilité au milieu de multiples alternatives. La spécificité du cinéma est sans doute de parfois produire des œuvres bancales qui sont le fruit de nombreux compromis, d’un contexte particulier (Sylvie Lindeperg). Ce cours voudrait propose de traverser l’histoire de quelques-uns de ces projets les plus emblématiques.

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Complexe, la réception des films implique la notion de goût et met au jour les interactions constantes entre les formes audiovisuelles et ses publics. Ce séminaire cherchera à donner, à travers quelques textes théoriques, des outils méthodologiques pour appréhender la réception des films. Nous nous appuierons notamment sur l’ouvrage de Laurent Jullier, Qu’est-ce qu’un bon film ?, pour comprendre comment sont utilisés différents critères de goût dans la réception, que ce soit celle exercée par les critiques ou par les publics. Nous reviendrons sur le poids de la notion de culture légitime, qui désigne le processus par lequel certaines formes culturelles sont reconnues et appréciées plus que d'autres. Enfin, la notion de Codage/Décodage de Stuart Hall permet de saisir la différence entre le message codé qui est envoyé par un film et la manière dont il est interprété et décodé par le spectateur. Les spectateurs sont libres d'interpréter un film à leur manière, mais leurs interprétations peuvent être influencées par leurs propres expériences et leurs propres cadres de référence culturels, facteurs qui renouvellent sans cesse la réception d’un film à travers le temps.

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Analyser la présence des témoins d’une part et la notion de témoignage, à l’écran, d’autre part nous donnera l’occasion de découvrir des cinéastes et films surtout dans lesquels le/la témoin est filmé pour ce qu’il ou elle est, dit, vit. Croiser cette étude des témoins présents dans des films très divers avec le principe même du témoignage – qui n’implique pas forcément un « témoin » – permettra de continuer à découvrir et comprendre le cinéma dans une part sans doute ontologique de sa nature même qui est celle de la transmission du réel par le récit. Sans être tout à fait exhaustif, des cinéastes parmi lesquels Ophuls, Guzman, Neumann, Mograbi, Panh, Lanzmann ou Des Pallières sont abordés dans ce cours.     

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À partir d’une réflexion sur la problématique de l’intertextualité dans le champ des arts et de la littérature, on s’intéressera plus spécifiquement à ses manifestations dans le domaine du cinéma de fiction, des séries et du documentaire au travers d’une typologie des formes intertextuelles et d’une analyse de diverses formes de réécritures filmiques, de citations et de remakes.

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Pratique écrite et orale de l'anglais dans le domaine de la communication publique et politique.

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 Séminaire d'accompagnement entreprenariat et insertion

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