Licence 1 Philosophie-Accès santé

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Méthodologie de Projet Professionnel de l’Étudiant (PPE)
Le PPE poursuit un double objectif. Le premier consiste à rendre l’étudiant acteur de l’élaboration de son parcours de formation et de son projet professionnel, en le confrontant aux réalités professionnelles d’un domaine choisi par lui.  
Le second est de lui faire acquérir à cette occasion une méthode de travail issue de celle de la recherche scientifique. 
Le cours constitue une introduction aux questions d'orientation et d'insertion professionnelle. Il s’agit de s’approprier des méthodes et des outils qui pourront, selon les besoins et les contraintes de chacun être mobilisés dans le cadre d’un processus d’élaboration et de mise en œuvre de projets de formation et de projets professionnels. 
Le contenu pédagogique se répartit en trois thèmes : 
- « Construire le parcours », 
- « Découvrir l'environnement professionnel », 
- « Élaborer les candidatures ».

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Responsable : P. Cretois

Les ambivalences de la vie sociale chez Rousseau

Claude Lévi-Strauss considérait Jean-Jacques Rousseau comme un des premiers anthropologues au sens où, précisément, il a insisté sur la nécessité de développer une science de l’homme et s’est, lui-même, efforcé d’en établir les bases. Mais la science de l’homme rousseauiste est toujours teintée de jugements de valeur. Elle est autant une tentative d’élaboration d’une connaissance objective des structures sociales et de la façon dont elles dénaturent l’être humain que le moment d’une mise en accusation et d’une réflexion sur l’origine du mal par la société. Ce faisant, Rousseau dégage les ambivalences de la société : elle est à la fois ce qui sort l’homme d’une vie bestiale et ce qui favorise voire suscite des passions rivales et destructrices. C’est à l’étude et à la compréhension de ces ambivalences que nous consacrerons notre cours en nous concentrant en particulier sur une lecture de L’Essai sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755) qui produit le diagnostic et au Contrat social (1762) qui prétend fournir une sorte de remède.

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Responsable : R. Maillard

La liberté

Ce cours vise à dessiner une cartographie détaillée des enjeux et problématiques associés à la question de la liberté, dans les différents champs philosophiques. Dans une perspective métaphysique, nous travaillerons les lignes argumentatives interrogeant la possibilité d’un choix affranchi d’une causalité nécessaire et nous tenterons de penser ce que peut être un libre-arbitre (4 séances). Nous questionnerons ensuite le rapport entre liberté et morale : pourquoi est-il nécessaire de penser l’existence d’un tel libre-arbitre pour imputer à l’individu la responsabilité de ses actes, et comment comprendre la possibilité d’un affranchissement des déterminismes pour obéir à la loi morale (4 séances) ? Enfin sur le plan politique, si la liberté civique semble faire appel à la capacité de se donner sa propre loi, la liberté de l’individu peut être théorisée indépendamment de la référence au libre-arbitre ou à une compréhension métaphysique du concept de liberté : la liberté politique peut être pensée comme le droit de faire ses propres choix garanti par l’interdiction faite à autrui d’y interférer (4 séances). C’est à l’exploration de ces différentes significations du concept de liberté et des controverses dont elles peuvent faire l’objet que se consacrera notre cours, ainsi qu’à proposer une assise solide en méthodologie de la dissertation.

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Responsable : S. Demazeux

L’émergence de la probabilité

Ce cours constitue une introduction à l’histoire du calcul des probabilités autant qu’à la philosophie générale des sciences. Il s’agira d’étudier l’influence progressivement acquise par les méthodes statistiques et probabilistes dans les raisonnements, la production et l’interprétation des données scientifiques à partir du XVII e siècle. Nous aborderons, à travers l’histoire des idées et l’examen de champs scientifiques hétérogènes (physique, astronomie, biologie, psychologie, sociologie, médecine, etc.) un ensemble de problèmes épistémologiques transversaux – comme les méthodes de tri et de recensement, l’interprétation des calculs de fréquences, d’erreurs, d’espérance de vie, la prévision des risques, les calculs d’incertitude, etc. – qui tous présentent une importance considérable dans la pratique scientifique contemporaine.

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Responsable : B. Begout

Introduction à la phénoménologie

Notre but est ici de proposer une introduction générale à ce grand courant de la philosophie contemporaine qu’est la phénoménologie. Nous procèderons en trois temps : tout d’abord la fondation de la phénoménologie par Husserl, puis son inflexion existentiale chez Heidegger, et enfin sa conversion à la pensée du corps, de l’autre et du monde avec Merleau-Ponty, Levinas et Fink.

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Responsable : C. Bouton

« Que puis-je savoir ? Lecture de la Critique de la raison pure de Kant »

Ce cours sera une présentation de cette œuvre fondatrice de Kant, qui entend répondre à la question : « que puis-je savoir ? ». Seront notamment étudiées les parties suivantes : préfaces, introduction, esthétique transcendantale, déduction transcendantale, antinomies.

Il faudra apporter en cours l’ouvrage de Kant.

Kant, Critique de la raison pure » (traduction Tremesaygues et Pacaud, PUF, « Quadrige »).

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Méthodologie de Projet Professionnel de l’Étudiant (PPE)
Le PPE poursuit un double objectif. Le premier consiste à rendre l’étudiant acteur de l’élaboration de son parcours de formation et de son projet professionnel, en le confrontant aux réalités professionnelles d’un domaine choisi par lui.  
Le second est de lui faire acquérir à cette occasion une méthode de travail issue de celle de la recherche scientifique. 
Le cours constitue une introduction aux questions d'orientation et d'insertion professionnelle. Il s’agit de s’approprier des méthodes et des outils qui pourront, selon les besoins et les contraintes de chacun être mobilisés dans le cadre d’un processus d’élaboration et de mise en œuvre de projets de formation et de projets professionnels. 
Le contenu pédagogique se répartit en trois thèmes : 
- « Construire le parcours », 
- « Découvrir l'environnement professionnel », 
- « Élaborer les candidatures ».

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Responsable : J. Berthier

La singularité humaine. Le corps humain, la nature et l’artifice chez Hobbes

Le cours magistral se propose d’étudier la manière dont la philosophie de Hobbes entend rendre compte de la spécificité de l’homme comme corps naturel capable de produire des artifices. Nous nous attacherons tout d’abord à montrer en quoi il rompt ainsi avec toute une série de discours qui pensent expliquer ce qui est ordinairement reconnu comme spécifiquement humain (le langage, la raison, la science, la condition politique, la religion…) à partir d’une définition de l’homme où est pointée son exclusion essentielle et fondamentale de l’ordre commun de la nature. En définissant l’homme comme un corps, Hobbes récuse notamment ce qui était considérée comme la source ultime de la différence anthropologique, à savoir l’existence d’une âme incorporelle et d’une volonté libre. Comment alors rendre compte de l’émergence d’une forme de connaissance spécifiquement humaine (le langage, la raison, la science) en supposant que l’homme ne possède aucune faculté distincte des autres animaux ? Comment comprendre l’existence du rapport moral, du devoir et de l’obligation, si la volonté et l’action humaines sont, comme pour les autres animaux, entièrement soumises à la recherche du plaisir individuel ? Comment penser la spécificité des sociétés humaines sur de telles bases ? Ces trois questions qui constitueront les trois grandes parties du cours se résument en réalité à un problème plus fondamental : comment un être de part en part naturel peut-il produire des artifices, c’est-à-dire s’exclure en partie de l’ordre naturel ? 

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