Licence 3 Histoire Hambord

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L’Empire romain sous les Antonins, de Nerva à Commode (96-192 ap. J.C.)

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L’Europe des Bourbons (XVIIe-XVIIIe siècle)

En 1700, l’avènement au trône d’Espagne du duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV, qui devient le roi Philippe V, bouleverse durablement la géopolitique européenne. Ce cours interrogera les origines de la Succession d’Espagne. Il retracera l’expansion européenne des Bourbons depuis la France et leur installation à Madrid d’abord, puis en Italie, à Naples et à Parme. Il éclairera les relations entre les différentes branches de la Maison de Bourbon et s’intéressera aux transferts politiques et culturels d’une cour à l’autre, posant la question de l’unité de cette dynastie dans ses divers rameaux, de la convergence de ses intérêts, de son unité d’action sur la scène européenne.

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Histoire contemporaine

Dans un processus de construction progressive des savoirs, des champs, des sources et des méthodes de l’histoire des mondes contemporains dans l’offre de formation des six semestres de Licence, l’histoire culturelle constitue une cinquième étape essentielle. Cette UE se propose en particulier de montrer que l’histoire culturelle du XIXème au XXIème siècles s’est construite progressivement comme un champ historique déterminant. Elle combine en effet l’étude des sensibilité, des symboles et des signes, des institutions et des faits religieux, des croyances, de la mémoire et du patrimoine matériel et immatériel. Dans cette perspective l’histoire culturelle associe des approches en termes de formation, de conservation, de création et de diffusion. Le programme de cette UE, dans sa définition à la fois chronologique, spatiale et thématique, sera précisé chaque année au sein de ce cadre général.

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La fabrique de l’histoire du Moyen Ȃge

L’objectif de cet enseignement est de retracer l’histoire de l’histoire du Moyen Âge, de ses auteurs médiévaux aux historiens actuels, et de s’interroger sur les traces et les représentations qu’il a laissées dans les sociétés passées et actuelles. En prévision du master, le cours permet ainsi de se former à l’historiographie et de nourrir une réflexion épistémologique sur la fabrique de l’histoire.

CM1 :  Séance introductive 

CM2 : Être historien au Moyen Âge :

La christianisation de l’histoire au haut Moyen Âge

CM3 : Une histoire en voie de sécularisation (Moyen Âge central et final)

CM4 : L’invention du Moyen Âge (XVI^e-XVIII^e s.)

CM5 : Être historien du Moyen Âge :

La résurrection romantique (1^ère moitié XIX^e s.)

CM6 : Moyen Âge et école méthodique (fin XIX^e -début XX^e s.)

CM7 : Les Annales ou le Moyen Âge réinventé (1929-années 60)

CM8 : Nouvelle Histoire, nouveau Moyen Âge (décennies 1960-1990)

CM9 : Les tendances actuelles du Moyen Âge 1

CM10 : Les tendances actuelles du Moyen Âge 2

CM11 : La fabrique mémorielle :

Les lieux de mémoire du Moyen Âge

CM12 : La fabrique des grands hommes

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Cet enseignement vise à faire le lien avec la partie de la formation dispensée à Hambourg. Il s’agit d’une part de se réapproprier les conventions et standards de l’écriture scientifique universitaire (Hausarbeit) afin de se préparer à la réalisation du mémoire de fin de cursus (Bacchelorarbeit) au semestre 6. 

Ce cours reprend également de reprendre l’approche croisée franco-allemande à propos de l’historiographie qui faisait l’objet d’enseignements spécifiques à Hambourg dans le cadre de la première année de HamBord.

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Littérature XVIe-XVIIIe siècles / Aux frontières de la littérature

Dans cette UE, on s’interrogera sur la manière dont, sous l’Ancien Régime (XVIe-XVIIIe siècles), les lecteurs et théoriciens définissent la littérature, ses frontières et ses rapports avec les textes et discours non littéraires.
L’organisation des cours est la suivante :

Le CM, commun aux divers groupes de cette UE mutualisée, est au format « tout numérique ». Il prend la forme d’un document rédigé, qui sera disponible sur e-campus dès le début du semestre.
TD : un total semestriel de 36h, réparties selon les groupes en :
- une séance de 3h par semaine,
- ou une séance de 2h chaque semaine, plus une séance de 2h tous les 15 jours.

Le CM dispense un enseignement théorique et un socle de connaissances en histoire littéraire sur une question d’ensemble illustrée par un programme d’œuvres spécifique à chaque groupe de TD.

Les TD, dont les programmes sont indiqués ci-dessous, sont consacrés à l’étude des textes et à la méthodologie de l’exercice écrit de la dissertation (recherche et organisation des idées, mise en forme de l’argumentation, plan, rédaction). Les TD offrent aussi l’occasion de pratiquer l’oral (exposés, commentaires de textes). Les œuvres au programme se prêtent à une réflexion théorique générale sur la définition de la littérature, ses frontières et sa porosité à d’autres discours (récit historique, discours savants…).

Retrouvez le programme de Littérature des L3 Lettres Classiques ici : PDF

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ECUE Littérature comparée : liste à choix (Crédits ECTS pour l’ECUE : 4)

ECUE : 5LDRM211 « Littérature comparée Programme 1 - L’héritage de Déméter : femmes-terre, femmes-nourricières ? »

ECUE 5LDRM212 « Littérature comparée Programme 2 -  Face au langage »

ECUE 5LDRM213 Littérature comparée programme 3 - Devenirs du couple romanesque dans le roman occidental

ECUE 5LDRE21F Littérature comparée FAD : Devenir du roman gothique

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5LDRM211 Littérature comparée.

Programme 1. L’héritage de Déméter : femmes-terre, femmes-nourricières ?

Une femme qui se dévoue pour les autres, qui tient les liens de la famille et de la communauté, qui prend soin des enfants, des aînés et des malades, qui s’occupe de la maison et des tâches domestiques, telle est l’image traditionnelle des femmes depuis l’Antiquité. Elle s’accompagne d’une symbolique plus diffuse, qui relie les femmes à la nature, au cycle des saisons, à la fertilité de la terre. Cette image s’est nourrie de textes littéraires grecs qui ont donné ses traits à la figure de la femme nourricière, particulièrement « l’Hymne à Déméter », attribué à Homère. Tel est le socle dont nous étudierons l’héritage littéraire, religieux et philosophique, mais aussi les reprises militantes, notamment sa constitution en mythe féministe, et éco-féministe.

Derrière ce que la postérité a retenu de ces images d’un féminin lié à la terre, au cycle, à la fertilité et au vivant, il existe non seulement d’autres figures féminines présentes dans les textes antiques, qui peuvent aussi symboliser le mal, l’abstraction ou le politique, mais aussi d’autres traits présents dans les textes mêmes qui servent de socle à la définition de la femme nourricière. On reprendra donc les textes antiques, à partir d’Homère et d’Hésiode, pour chercher ce qui en eux déborde autant la vision stéréotypée de la femme antique forgée par les siècles ultérieurs, que les relectures qui en sont faites aujourd’hui au nom d’une certaine vision du féminisme.

On étudiera la figure de la femme nourricière dans différents contextes culturels : l’Antiquité grecque, avec le mythe de Perséphone dans l’Hymne à Déméter du pseudo-Homère, l’Amérique des années 1920 dans Sula de Toni Morrison, et la France contemporaine avec Ladivine de Marie Ndiaye. Nous pourrons alors analyser différents visages du féminin : mère, fille, épouse, amante, célibataire, servante, serveuse, nourrice, institutrice, femme au foyer, déesse, sorcière. Cette variété de figures nous permettra de nous demander s’il existe une façon féminine de se rapporter aux autres (maris, enfants, amies, société), et d’en prendre soin, ainsi que de se penser comme un individu. On cherchera alors à faire apparaitre quelles conceptions d’un « mode féminin d’être » sont mobilisées dans ces représentations, et dans quelle mesure elles sont déterminées par les conceptions d’un naturel féminin, de la culture, de l’éducation, ou d’un contexte. On verra s’esquisser un croisement des lignes de lecture, qui inscrit les femmes dans des catégories présentes dès les textes antiques : sexe, âge, « classe » et « race » - nous réfléchirons à l’usage de ces deux termes.

Notre lecture nous offrira l’occasion de réfléchir autant à l’herméneutique qu’à la définition de la littérature.  D’une part, nous essaierons de tracer la frontière toujours mobile entre ce qui est projeté de façon anachronique par les constructions critiques et ce qui résiste dans les textes.

D’autre part, nous chercherons aussi à cerner ce qui fait le propre de la littérature, par rapport à des textes historiques, ethnologiques ou sociologiques. Ni un document, ni un discours porteur de « messages », l’œuvre littéraire nous offre l’espace pour déployer une réflexion complexe, et ouverte, sur la place des femmes et la construction de leurs identités.

Au-delà de ces analyses et de ces pistes de réflexion, nous nous demanderons dans quelle mesure la littérature nous permet de découvrir, d’expérimenter, de penser, de comprendre, d’imaginer et d’inventer aussi, d’autres vies que les nôtres.

Nous travaillerons sur « l’Hymne à Déméter » du pseudo-Homère, publié dans les Hymnes (trad. Jean Humbert, Les Belles Lettres, 1936, rééd : 1997). Comme le volume de la collection Budé peut être onéreux pour des budgets étudiants, commencez par lire les traductions disponibles en ligne : « Hymne à Cérès », par Ernest Falconnet en 1845 et « Hymne à Déméter », par Charles Leconte de Lisle.

Je proposerai un exemplaire du texte en version bi-langue sur e-campus.

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5LDRM212 Littérature comparée.

Programme 2 : Face au langage

Enseignante : Céline Barral

Nous travaillerons sur l’œuvre de deux auteurs qui ne se sont ni connus ni lus : Karl Kraus (mort en 1936) et Valère Novarina (né en 1942). Tous deux ont mis sur la scène du théâtre un langage qui n’est plus porté par des personnages ni une action dramatique, mais qui s’expose à nu, comme machine ou organisme traversé de matériaux intertextuels, de langues, de dialectes et de sociolectes, et qui semble nous précipiter vers l’Apocalypse. Ces deux « théâtres du verbe » ont quelque chose d’antithéâtral et de monstrueux. Mais ce manège du langage est rythmé par des inspirations communes : l’Apocalypse de Jean, et la veine tragique de Shakespeare, d’une part ; l’opérette et le cabaret, et la verve comique, d’autre part. Derrière cet allant satirique, les masques à gaz des millions de morts de la Grande guerre, et le masque mortuaire du comédien disparu font de ces pièces des méditations sur la mort et la finitude de l’homme.

Nous analyserons ces deux pièces en nous intéressant particulièrement à leur devenir au cours du temps, au fil des remaniements successifs de leur composition par les deux auteurs ; aux problèmes de traduction et de mise en scène qu’elles suscitent ; et aux conceptions du langage qu’elles mettent en acte.

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5LDRM213 Littérature comparée.

Programme 3 : Devenirs du couple romanesque dans le roman occidental

Enseignant : Antoine Ducoux

On connaît les tristement célèbres couples passionnels de la littérature : Tristan et Iseut, Roméo et Juliette, Catherine et Heathcliff… ou la variante de ce motif, le couple criminel (Valmont et Merteuil, Macbeth et sa femme…) Si la thématique du couple malheureux est récurrente dans l’histoire littéraire, d’autres romans explorent de façon toute différente la question du couple et de la vie à deux. La représentation romanesque du couple, et particulièrement de la conjugalité, soulève toutes sortes de questions sociales et politiques dont l’actualité n’est plus à démontrer : l’institution sociale du mariage et ses transformations dans l’histoire, la domination masculine, l’émancipation féminine, la place et la fonction que la société attribue au couple… À travers trois romans d’amour figurant au canon de la littérature occidentale, nous étudierons les variations des topiques du récit amoureux et nous poserons les questions suivantes : à quels modèles implicites, mythologiques, littéraires et culturels, ces romans répondent-ils ? comment leurs auteurs traitent-ils les « scripts » imposés de la relation amoureuse ? À propos, écrit-on différemment sur le couple quand on est un auteur ou une autrice ? Nous prêterons une attention particulière aux paradoxes que soulève la représentation romanesque du couple : l’idéal chevaleresque est-il compatible avec la vie conjugale ? À quel prix une jeune femme de la société anglaise marchande-t-elle sa liberté dans le mariage ? Comment le destin d’un couple peut-il refléter celui d’un pays occupé ? Nous déchiffrerons les réponses que les romanciers et romancières apportent à ces questions à travers la mise en débat des discours sur l’amour, le jeu narratif sur la variation des points de vue. Ce cours s’adressant à des étudiant-es spécialisé-es en lettres et langues, nous ne perdrons pas de vue le questionnement proposé par ces œuvres sur la langue et sur les mots de l’amour.

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La figure de l’artiste à l’époque moderne

Cet enseignement vise à donner, au terme du cycle de la licence, un regard critique sur la discipline en proposant une articulation entre histoire des artistes et histoire de l’art. Ogni dipintore dipinge se « Tout peintre fait son propre portrait » écrivait Léonard de Vinci. La nouvelle conception de l’art qui apparaît en Italie au XVe siècle conduit à donner une place déterminante à la personnalité de l’artiste pour rendre compte des œuvres qu’il a produites. L’histoire de l’art s’est volontiers constituée en étude monographique sur des artistes où les éléments biographiques viennent fonder l’étude des œuvres. C’est la façon dont s’articulent en histoire de l’art, biographie et production qui sera l’objet de ce cours. Une part des outils généralement utilisés sera présentée dans une dimension critique.

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L’objectif de cet enseignement est d’appréhender les risques et leur production dans leurs multiples dimensions, d’analyser et discuter les fondements de leur mise en catégories risque naturel, risque du vivant, risque technologique.

Le cours s’intéressera particulièrement aux concepts d’aléa, vulnérabilité, d’enjeux et d’endommagement structurant de l’analyse des risques et proposera quelques grilles de lecture et d’analyse.

Les modalités de gestion du risque à différents échelons (de l’État aux collectivités territoriales) seront décryptées.

Il s’agira d’acquérir les compétences (concepts, méthodes et outils) pour analyser les espaces du risque et les enjeux territoriaux, confronter l’espace du risque à l’espace de gestion du risque.

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Au-delà des savoirs théoriques, cette UE de géographie cherche à faire réfléchir les étudiants sur la mondialisation devenue une évidence médiatique et un vécu quotidien. Ce processus est également devenu un incontournable des études de géographie, dans la mesure où très peu d’espaces dans le monde demeurent à l’écart et que toutes les évolutions actuelles sont empreintes de mondialisation, y compris les formes contestataires. Maîtriser les mécanismes, les dynamiques, connaître les acteurs, savoir analyser les lieux, les espaces et les paysages du monde mondialisé est indispensable à tout apprenti géographe, particulièrement s’il souhaite candidater aux concours de l’enseignement (CRPE, CAPLP, CAPES, Agrégation, etc.). Afin d’y parvenir, les enseignements proposés réviseront les bases historiques, sémiologiques et terminologiques de la mondialisation, étudieront la diversité des flux et des réseaux à l’origine mais aussi produits par ce processus, développeront des études de cas sur les principaux acteurs (les firmes multinationales par exemple, souvent au détriment des Etats-nation), identifieront les dynamiques à l’œuvre et le nouvel équilibre mondial entre hyperpuissance et puissances émergentes. Ils s’attarderont également sur les espaces, les lieux et les paysages de la mondialisation, et ce à toutes les échelles (de l’Archipel Mégalopolitain Mondial à la ville globale). Enfin, les espaces marginalisés et les zones d’ombres de la mondialisation feront l’objet d’un développement en tant qu’expressions spatiales alternatives de ce processus. L’enseignement se répartit entre 24 heures de cours magistraux et 24 heures de travaux dirigés

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Ce cours a pour vocation d'analyser l'interaction de deux concepts tant d'un point de vue heuristique qu'applicatif.

Heuristique car à travers ce couple, une interrogation épistémologique est travaillée autour des différentes postures qui peuvent en rendre compte (du déterminisme à l’essentialisme).

Applicatif car peut-on penser l'habiter sans évoquer la mobilité, ses modes d'organisation, les métriques.

Et inversement, peut-on penser l'évolution des mobilités et des « mobilisations » opérés dans et avec l'espace sans réfléchir sur l'évolution de nos conceptions de l'habiter.

Nous déterminerons de nouvelles façons d’habiter le monde, c’est-à-dire des nouvelles façons d’être, de vivre et de penser ce monde.

Après avoir donné les différents sens en géographie du concept d’habiter, il s’agira alors de distinguer les différents types de mobilités humaines (migrations internationales, mobilités résidentielles, mobilités quotidiennes, mobilités touristiques, etc.) tout en montrant leurs articulations (systèmes de mobilités/modes d’habiter), en analysant les types d’espaces qu’elles produisent à différentes échelles.

On s’intéressera plus spécifiquement aux mobilités touristiques et aux différentes manières d’habiter touristiquement le monde.

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Enseignant responsable : Sylvie Faravel

Le cours magistral s’attachera à la présentation du cadre historiographique général de l’archéologie médiévale française puis des grands thèmes qu’elle permet d’aborder actuellement. Les travaux dirigés seront consacrés à des études de cas qui permettront aux étudiants d’approfondir leurs connaissances à partir d’exemples concrets tirés de publications à partir desquelles ils seront appelés à faire des comptes rendus.

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Enseignant responsable : Anne Michel

En cours magistral est proposée une introduction à la période de transition qu’est l’Antiquité Tardive entre la fin du IIIe siècle et le début du VIIe siècle autour du bassin méditerranéen. Sont étudiés notamment les processus de mutation des villes et des campagnes, l’impact des migrations barbares et les transformations induites par la christianisation, à travers l’occupation du sol, l’habitat, les nécropoles, les édifices de culte, les réseaux d’échanges. Dans les travaux dirigés est proposé un approfondissement du cours par l’étude d’exemples précis.

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Étude d’une œuvre littéraire antérieure à 1945.

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Lecture et analyse d’œuvres cinématographiques en langue allemande.

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Étude d’une œuvre littéraire contemporaine.

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Les sciences de l’histoire médiévale.

Apprentissage des méthodes et outils pour l'étude des sources écrites en histoire médiévale (paléographie, épigraphie, numismatique …). 

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Bibliothèques et livres, études sociales à l’époque moderne

Comment découvrir le groupe, la famille et l’intime ?

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OUTILS ET INITIATION A LA RECHERCHE POUR L’HISTOIRE DU XXE SIÈCLE

Au cours du cinquième semestre, les étudiants de troisième année de licence en Histoire seront initiés au sein de cette Unité d’Enseignement, aux us et pratiques de la recherche scientifique en histoire. Les premières séances seront dédiées à une approche globale des sources existantes permettant d’écrire une histoire des mondes contemporains et plus spécifiquement ceux du XXe siècle. Il s’agira de faire découvrir aux étudiant.e.s les multiples sources à disposition du chercheur pour écrire l’histoire : sources écrites conservées dans des centres archivistiques, journaux, affiches, écrits du for intérieur, mais aussi sources orales. Ces dernières occuperont une place centrale dans le programme. En effet, partant du constat que l’histoire orale demeure encore en marge de la formation universitaire des étudiants en histoire, il semblait pertinent de formuler un programme qui permette aux étudiants d’appréhender cette source complexe qui offre, malgré des écueils manifestes (approximations, part de mythologique, déformation mémorielle, etc.), de multiples possibilités pour écrire une histoire renouvelée et complétée de certains événements du XXe siècle. Le cours sera divisé entre deux enseignants : Clément Ferrier (doctorant contractuel) et Pauline Anicet (ATER d’histoire contemporaine). 
Ce partage permettra d’aborder des thématiques variées, ainsi que différentes sources et différents territoires d’études. Les séances menées par Pauline Anicet proposeront aux étudiants une première approche des multiples sources permettant d’aborder d’un point de vue historique et socio-anthropologique le phénomène génocidaire dans les territoires de l’Est européen (Biélorussie, Ukraine, Lettonie, etc.). Les séances menées par Clément Ferrier proposeront une première approche de la l’archive au sens large, de sa diversité et de ses usages en histoire, ainsi que des séances plus thématiques autour des archives pour faire l’histoire politique européenne au XXe siècle et plus particulièrement sur l’histoire de la propagande. 

Thèmes de recherche : 

• Histoire politique du XXe siècle
•  Histoire du rexisme 
• Histoire de l’extrême droite
• Histoire du national-socialisme 
• Propagande
• Sources orales 
• Shoah 
  

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Sources et méthodes de l’histoire du monde grec après Alexandre le Grand (IV^e-I^er s.)

La période de l’histoire grecque qui s’ouvre avec la conquête d’Alexandre le Grand (336-323) est une des mieux documentées. Elle a par ailleurs subi un profond renouvèlement historiographique. Le TD aura pour objectif de donner un aperçu de la variété des sources disponibles pour l’historien (auteurs anciens, inscriptions publiques et privées, monnaies, papyrus, résultats des fouilles archéologiques, etc.). Chaque séance sera organisée autour d’un document ou d’un dossier de documents. La discussion qui s’ensuivra, que l’on souhaite ouverte et interactive, permettra de comprendre comment les historiens ont interprété ces documents et d’aborder quelques débats actuels qui demeurent encore vifs. On insistera particulièrement sur les sources issues des régions où les conquérants Gréco-Macédoniens constituèrent une minorité dominante, mais confrontée à des civilisations anciennes et encore vivantes (Égypte, Mésopotamie, Iran et Asie centrale), elles-mêmes productrices de documents originaux (papyrus grecs et égyptiens, textes en cunéiforme, etc.).

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Ce cours propose une introduction méthodologique aux outils de la recherche pour l'étude des sociétés, cultures et langues de la Méditerranée occidentale, avec un focus particulier sur les études de langues anciennes rares (gaulois, ibère). Des cas pratiques serviront de support à la réflexion scientifique et à la diffusion des connaissances telles que demandées aujourd'hui dans le cadre de la "science ouverte".

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Faire un mémoire en histoire sociale.

Ce cours TD s’intéressera à toutes les sources de l’histoire sociale. Il présentera les sources notariales, les ego-documents ou écrits du moi, les correspondances qui permettent de s’intéresser à la vie intime. Une place particulière sera réservée à l’histoire de la culture matérielle c’est-à-dire à tout ce qui permet de soulever le toit des maisons pour voir comment vivaient les gens du temps jadis.

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Actualités, sources et outils de la recherche sur les sociétés et les espaces ruraux (XIX^e-XXI^e siècles)

Il s’agira d’initier les étudiants à la pratique du métier d’historien appliquée à l’histoire des sociétés et des espaces ruraux.

Cet enseignement sera envisagé sur le temps long (XIXe-XXIe siècles), permettant de faire un état des lieux des grandes orientations actuelles de l’histoire rurale, mais aussi de la manière dont elle croise les champs de l’histoire environnementale, de l’histoire de l’alimentation ou encore des Animals studies.

À partir de thèmes concrets directement adossés à la recherche, les étudiants apprendront à se familiariser avec des sources diverses (archives administratives et judiciaires, littérature technique et scientifique, cadastre, comptabilités professionnelles, écrits du for privé, iconographie, enquête orale, archéologie contemporaine, etc…) et à réfléchir à la manière de les exploiter (analyse documentaire, création de métasources, d’outils cartographiques, de bases de données…).

Les thèmes abordés privilégieront des sujets liés à des enjeux sociétaux actuels, afin de les étudier de manière diachronique et d’apprendre à historiciser des problématiques contemporaines fortes (ex : dynamiques économiques des campagnes ; désertification/mitage de l’espace rural ; agriculture et environnement ; approvisionnement, sécurité et qualité alimentaire ; consommations et pratiques alimentaires ; tourisme rural/écotourisme ; condition animale ; etc…).

Les étudiants seront également familiarisés avec l’actualité de la recherche portant sur les sociétés et espaces ruraux : les principales revues, les groupes et programmes de recherche, les événements scientifiques ou encore des thèses et Master en cours croisant les questions abordées au fil des séances.

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