Géographie

L’objectif de cet enseignement est d’appréhender les risques et leur production dans leurs multiples dimensions, d’analyser et discuter les fondements de leur mise en catégories risque naturel, risque du vivant, risque technologique.

Le cours s’intéressera particulièrement aux concepts d’aléa, vulnérabilité, d’enjeux et d’endommagement structurant de l’analyse des risques et proposera quelques grilles de lecture et d’analyse.

Les modalités de gestion du risque à différents échelons (de l’État aux collectivités territoriales) seront décryptées.

Il s’agira d’acquérir les compétences (concepts, méthodes et outils) pour analyser les espaces du risque et les enjeux territoriaux, confronter l’espace du risque à l’espace de gestion du risque.

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Au-delà des savoirs théoriques, cette UE de géographie cherche à faire réfléchir les étudiants sur la mondialisation devenue une évidence médiatique et un vécu quotidien. Ce processus est également devenu un incontournable des études de géographie, dans la mesure où très peu d’espaces dans le monde demeurent à l’écart et que toutes les évolutions actuelles sont empreintes de mondialisation, y compris les formes contestataires. Maîtriser les mécanismes, les dynamiques, connaître les acteurs, savoir analyser les lieux, les espaces et les paysages du monde mondialisé est indispensable à tout apprenti géographe, particulièrement s’il souhaite candidater aux concours de l’enseignement (CRPE, CAPLP, CAPES, Agrégation, etc.). Afin d’y parvenir, les enseignements proposés réviseront les bases historiques, sémiologiques et terminologiques de la mondialisation, étudieront la diversité des flux et des réseaux à l’origine mais aussi produits par ce processus, développeront des études de cas sur les principaux acteurs (les firmes multinationales par exemple, souvent au détriment des Etats-nation), identifieront les dynamiques à l’œuvre et le nouvel équilibre mondial entre hyperpuissance et puissances émergentes. Ils s’attarderont également sur les espaces, les lieux et les paysages de la mondialisation, et ce à toutes les échelles (de l’Archipel Mégalopolitain Mondial à la ville globale). Enfin, les espaces marginalisés et les zones d’ombres de la mondialisation feront l’objet d’un développement en tant qu’expressions spatiales alternatives de ce processus. L’enseignement se répartit entre 24 heures de cours magistraux et 24 heures de travaux dirigés

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Ce cours a pour vocation d'analyser l'interaction de deux concepts tant d'un point de vue heuristique qu'applicatif.

Heuristique car à travers ce couple, une interrogation épistémologique est travaillée autour des différentes postures qui peuvent en rendre compte (du déterminisme à l’essentialisme).

Applicatif car peut-on penser l'habiter sans évoquer la mobilité, ses modes d'organisation, les métriques.

Et inversement, peut-on penser l'évolution des mobilités et des « mobilisations » opérés dans et avec l'espace sans réfléchir sur l'évolution de nos conceptions de l'habiter.

Nous déterminerons de nouvelles façons d’habiter le monde, c’est-à-dire des nouvelles façons d’être, de vivre et de penser ce monde.

Après avoir donné les différents sens en géographie du concept d’habiter, il s’agira alors de distinguer les différents types de mobilités humaines (migrations internationales, mobilités résidentielles, mobilités quotidiennes, mobilités touristiques, etc.) tout en montrant leurs articulations (systèmes de mobilités/modes d’habiter), en analysant les types d’espaces qu’elles produisent à différentes échelles.

On s’intéressera plus spécifiquement aux mobilités touristiques et aux différentes manières d’habiter touristiquement le monde.

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