ECTS
10 crédits
Code Apogée
1MIDY2
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Liste des enseignements
Mini mémoire
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 1
Les étudiant.es rédigent un mini-mémoire sous la direction d’une directrice ou d’un directeur de recherche. Le mini-mémoire du S1 est adossé aux séminaires de recherche du S1. L’objectif est de s’entraîner au projet de mémoire pour le M2 (choix de la discipline, du sujet, entrainement à l’écriture, méthode, etc.)
Les étudiant.es choisissent leur direction de recherche en fonction des spécialités des enseignant.es-chercheur/ses de l’équipe pédagogique (voir récapitulatif au début du guide, p. 4).
Les mini-mémoires ont pour objectif de préparer les étudiant·e·s à la rédaction du mémoire de M2. Plus courts, ils répondent néanmoins aux mêmes critères d’exigence. (voir plus loin le descriptif des exigences du mémoire au S4).
Ils représentent environ 15 pages rédigées (hors annexes).
Spécificités des mini-mémoires de traduction :
Le mini-mémoire comporte une introduction, une traduction d’une dizaine de feuillets*, suivie d’une réflexion sur les difficultés rencontrées au cours de l’exercice. Il se termine par une conclusion et une bibliographie.
Le choix du texte se fait en concertation avec le directeur ou la directrice de mémoire. Il doit comporter un caractère inédit.
Dans le commentaire de traduction, on pourra expliciter la démarche de traduction. Ce commentaire est problématisé, c’est-à-dire qu’il s’organise autour de quelques points importants, de problèmes repérés au cours de la lecture et au cours de la traduction
Echanges et médiations
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 1
Tristan Coignard : « L’éducation à la citoyenneté en Allemagne (1789-1933) »
Dès le XVIIIe siècle s’impose, dans l’espace germanophone, l’idée selon laquelle l’individu doit être éduqué pour devenir à la fois membre de l’humanité (Mensch) et membre d’une communauté politique (Bürger). En l’absence d’une structure étatique unifiée avant 1871 et d’une tradition démocratique avant 1918, la question de l’éducation à la citoyenneté se pose de manière complexe : faut-il se contenter de former les sujets d’un souverain ou promouvoir, dans des régimes autocratiques, une nouvelle forme de citoyenneté qui implique des avancées démocratiques et des revendications d’unité nationale ? Le Bürger doit-il être éduqué dans une perspective exclusivement patriotique ou faut-il prendre pour référence le Weltbürger, ce qui implique de dépasser les limites nationales et, éventuellement, de viser l’universel (Bildung des Menschen) ? Comment former les citoyennes et les citoyens au sein d’un peuple qui n’a jamais connu d’institutions démocratiques établies avant la fin de la Première Guerre mondiale ?
Trois phases seront plus particulièrement étudiées au cours du semestre :
- La période après 1789, avec les réactions d’adhésion, de rejet ou d’adaptation face aux modèles de citoyenneté issus des Révolutions américaine et française
- La période autour de 1848/1849, avec la tentative d’instaurer un modèle allemand de citoyenneté, qui s’appuie sur la perspective d’un régime démocratique, d’une unité nationale et d’une solidarité internationale
- La période après 1918, avec la tentative de faire d’une citoyenneté de plein droit la pierre de touche d’institutions républicaines et d’une éducation civique démocratique.
Portant sur une sélection de textes issus de ces trois phases, le séminaire sera l’occasion de réfléchir au sens des concepts de Bürger, Staatsbürger, Bürgererziehung ou encore Bildung des Menschen dans des contextes différents de celui d’un État de droit démocratique.
Thèmes et formes
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 1
Séminaire 1 (12h) - Lidwine Portes : « Écrire la guerre »
Ce séminaire de recherche portera sur les représentations de la guerre dans la littérature contemporaine de langue allemande. À partir du milieu des années quatre-vingt-dix, de très nombreuses fictions ont abordé la guerre en faisant porter l’accent sur les questions mémorielles. Ces fictions qui envisagent les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale réactualisés dans le sillage de la chute du mur de Berlin et de la Réunification allemande ne seront pas l’objet premier de notre questionnement. Nous nous intéresserons en particulier aux fictions qui ont pour sujet les conflits post-89 et les nouvelles formes de guerres : il sera donc question de guerre de Yougoslavie, de guerres civiles et de terrorisme transnational. Au-delà d’un inventaire ou d’une cartographie des conflits du monde contemporain, nous étudierons les enjeux esthétiques et éthiques qui accompagnent cette fictionnalisation de l’histoire du temps présent en confrontant textes littéraires et outils épistémologiques. La réflexion portera entre autres sur les enjeux de ce phénomène au prisme du rapport entre faits et fiction.
Des extraits du corpus composé de romans et d’essais (S. Saša Stanišić, Norbert Gstrein, Juli Zeh, Christian Kracht, Michael Kleeberg, Ulrich Peltzer, Abbas Khider…) seront distribués en début de semestre.