Cet enseignement est envisagé, en parallèle du travail des étudiant.e.s sur leurs films de fin d’études, afin de découvrir une diversité de gestes documentaires permettant d’analyser la posture du filmeur, l’idée de la caméra participante, de l’implication du réalisateur, le rapport au réel entre imitation et re-création ou encore la place de l’archive dans le cinéma documentaire. 
Les séances de cours permettront de (re)découvrir le cinéma documentaire du côté de l’esthétique (en s’inspirant des travaux de Corinne Maury ou Jean-Luc Lioult), de l’analyse d’extraits et de textes fondamentaux avec des cinéastes tels Chris Marker, Richard Dindo, Andrei Ujica, Sergei Loznitsa ou le couple des Gianikian notamment.

Développer une réflexion sur le cinéma documentaire tant théorique, esthétique que pratique.

Maîtrise des références théoriques relatives au cinéma documentaire, réflexion approfondie sur la notion « d’archive » et celle de « mémoire ». 
Rédaction et élaboration d’un plan détaillé de dissertation ou d’un commentaire de documents. 

BLUMLINGER Christa, Harun Farocki. Du cinéma au musée, éd. POL, 2022.
MAURY, Corinne, Habiter le monde, Yellow Now – côté cinéma, 2011.
(collectif) Filmer le passé dans le cinéma documentaire : les traces et la mémoire, L’Harmattan, 2012.
LIOULT, Jean-Luc, Des mouvants indices du monde. Documentaire, traces, aléas, Presses de l’université de Provence, 2008.