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Littérature française et francophone

  • Code Apogée

    5LDRDM11

  • Composante(s)

    UFR Humanités

  • Période de l'année

    Semestre 5

Description

Programme TD Formation à distance – Alice Vintenon et Arnaud Welfringer

Histoire et fiction de la Renaissance au XVIIIe siècle : la nouvelle et les Mémoires

Sous l'Ancien Régime, la frontière entre récit fictionnel et récit factuel est mise en question par des formules narratives inédites, dont nous étudierons deux exemples. Premièrement, les nouvelles de l'Heptaméron de Marguerite de Navarre, qui, tout en s'affichant comme de "veritables histoires" empruntées à l'actualité la plus immédiate, multiplient les indices de fictionalité : les conteurs ne s’interdisent pas d’emprunter à des sources romanesques anciennes, de recourir à des procédés propres à la fiction (comme la focalisation interne), ou de relater des faits particulièrement invraisemblables. Autant de choix esthétiques qui entrent en tension avec le pacte de vérité du prologue, et qu’il conviendra, au cours du semestre, d’interpréter.

Deuxièmement, les Mémoires de Saint-Simon, chef-d'oeuvre du genre, écrits entre 1739 et 1750.  « Carrefour des genres en prose » (M. Fumaroli), ils ne répugnent pas à adopter des modèles d’écriture qui viennent de la fiction narrative, sans renoncer en rien à l’ambition de consigner la vérité historique : les anthologies en retiennent volontiers de nombreux passages qui ont pu être qualifiés de « romans vrais ».

L’étude de ces deux œuvres permettra ainsi de voir quelles frontières l’on peut ou non tracer entre texte factuel et texte fictionnel, aussi bien du point de vue de la narration (techniques du récit, « mise en intrigue », motivation) que, plus largement, de celui de la « composition » (M. Charles) : agencement et distribution des parties de l’œuvre, y compris non narratives : portraits, description, discours, commentaires, etc.

Œuvres au programme (les œuvres seront abordées dans l’ordre chronologique) :

Marguerite de Navarre, L’Heptaméron, prologue et journées 1, 3 et 7, éd. Nicole Cazauran, Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique ».

Saint-Simon, Mémoires I (anthologie), éd. Yves Coirault, Gallimard, « Folio Classiques », n°2165, 1990.

Lectures conseillées pour une première approche des œuvres au programme

  • Sur Marguerite de Navarre

Cazauran, Nicole, L’Heptaméron de Marguerite de Navarre, Paris, SEDES, 1976, éd. revue, 1991.

Le Cadet, Nicolas, L’Evangélisme fictionnel : les Livres rabelaisiens, le Cymbalum Mundi, L'Heptaméron, 1532-1552, Paris, Classiques Garnier, « Bibliothèque de la Renaissance », 2010.

Mathieu-Castellani, Gisèle, La Conversation conteuse, Paris, PUF, 1992.

Montagne, Véronique, Thomine, Marie-Claire, L’Heptaméron de Marguerite de Navarre, Neuilly, Atlande, collection « Clefs concours », 2020.

  • Sur Saint-Simon :

Erich Auerbach, Mimesis, ch. xvi (« Le souper interrompu »), Gallimard, 1968, rééd. « Tel », 1977, p. 411-428.

Norbert Elias, La société de cour, trad. P. Kamnitzer et J. Etoré [1969], Flammarion, « Champs », 1985.

Marc Hersant, Saint-Simon, Gallimard, « Folio biographies », 2016.

 

Programme TD 1 (Enseignement et Recherche) – Catherine Ramond

Formes factuelles et fictionnelles du récit à la première personne : les Mémoires, le roman-mémoires (XVIIe-XVIIIe siècles)

Quelle différence peut-on faire entre un récit authentique et un récit de fiction ? Lit-on de la même manière un récit de type historique et un roman ? Ce programme illustre le sujet général de cette UE de littérature française (Histoire et fiction) en s’appuyant sur deux textes majeurs de l’époque classique, mais de facture bien différente : d’un côté les Mémoires de Saint-Simon, chef d’œuvre absolu du genre des Mémoires portant sur la deuxième moitié du règne de Louis XIV et sur la Régence, œuvre fleuve dont nous étudierons des extraits (anthologie), de l’autre, un des grands romans-Mémoires du XVIIIe siècle, plongeant dans l’intériorité d’un Moi féminin, La Vie de Marianne. Ces pratiques de l’écriture à la première personne constitueront des modèles essentiels pour l’écriture de soi, qui trouvera une autre forme de réalisation dans les ouvrages de type autobiographique.

Œuvres au programme :

Saint-Simon (Louis de Rouvroy, duc de), Mémoires (choix), tome I, éd. Yves Coirault, « Folio Classique », 1990.

Marivaux, La Vie de Marianne, éd. J-M. Goulemot, Paris, Librairie Générale française, « Les Classiques de Poche », 2007.

Pour une première approche des auteurs au programme :

—Saint-Simon (outre les ouvrages ou articles indiqués dans la bibliographie générale de F. Briot, M. Fumaroli, E. Lesne notamment) :

Elias, Norbert, La Société de cour, trad. P. Kamnitzer et J. Etoré [1969], Paris, Flammarion, 1985 (ouvrage essentiel qui porte pour une large part sur Saint-Simon).

Garidel, Delphine de, Poétique de Saint-Simon, cours et détours du récit historique dans les ‘Mémoires’, Honoré Champion, 2005 (analyse narratologique très utile et fine).

Hersant, Marc, Saint-Simon, Gallimard, « Folio biographies », 2016. (excellente introduction par un des grands spécialistes actuels, auteur d’une thèse monumentale sur Saint-Simon).

—Marivaux (outre les ouvrages généraux de H. Coulet, R. Démoris, J. Herman et J. Rousset) :

Coulet Henri, Marivaux romancier, Essai sur l’esprit et le cœur dans les romans de Marivaux, Paris, Colin, 1975.

Didier, Béatrice, La Voix de Marianne. Essai sur Marivaux. Paris, Corti, 1987.

 

Programme TD 2 (Enseignement et Recherche) – Violaine Giacomotto-Charra

Aux confins du monde : fantasmes, fiction et vérité dans les récits de voyage (16e- 17e siècles)

Le Nouveau Monde ouvre, pour les écrivains comme les lecteurs de la Renaissance, un univers de fantasmes et de possibles : le surgissement d’un monde inconnu, que l’on imagine peuplé de monstres et de créatures et plantes merveilleuses, stimule la curiosité et l’imagination des voyageurs réels comme des auteurs de récits fictionnels. Le récit de voyage est par essence support d’une écriture des possibles, d’une rêverie sur les marges et les confins, mais aussi l’occasion d’une interrogation sur l’homme et sur la société que l’on regarde au miroir d’un autre plus ou moins fantasmé.

Ce programme se propose d’étudier un récit fictionnel et deux récits réels pour montrer comment le récit de voyage se constitue en un genre propre, qui peut servir indifféremment la fiction et la vérité, qui se mêlent souvent étroitement dans les récits fictifs comme réels. Créatures improbables et îles mystérieuses hantent aussi bien les récits rabelaisiens que le voyage que fit André Thevet au Nouveau Monde : effet de réel dans la fiction, fictionnalisation du récit vrai, mélange de l’observation et de l’érudition, de l’ancien et du nouveau, héroïsation des personnages, figures du sauvage et animaux monstrueux traversent tous ces récits, fictifs ou non.

Œuvres au programme :

Rabelais, Quart livre, éd. M. Huchon, Gallimard, « Folio classique ».

Le Brésil d’André Thevet : les singularités de la France Antarctique (1557), éd. F. Lestringant, nouvelle édition, Chandeigne, 2011. (Texte accessible en ligne en édition d’époque.)

Samuel de Champlain, Voyages au Canada, éd. M. Marrache-Gouraud, Gallimard, « Folioplus Classiques », 2010.

Pour une première approche :

Marie-Christine Gomez-Géraud, Écrire le voyage au xvie siècle en France, Paris, PUF, 2000.

Daniel Ménager, Rabelais en toutes lettres, Paris, Bordas, 1989.

Paul Smith, Voyage et écriture : étude sur le Quart Livre de Rabelais, Genève, Droz, 1987.

Franck Lestringant, Sous la leçon des vents. Le monde d’André Thevet, cosmographe de la Renaissance, Paris, PUPS, 2003.

 

Programme TD 3 (Métiers de l’écrit) – Alice Vintenon

Les fictions de l’histoire : autour de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre et des Tragiques d’Agrippa d’Aubigné.  

1348. La ville de Florence est frappée par l’épidémie de peste noire qui fera, en Europe, des millions de victimes. La mort est partout, et les lois ordinaire de la cité sont suspendues. Boccace imagine que, pour préserver leur santé, dix jeunes gens se réfugient à la campagne et décident, pour égayer leur exil forcé, de se raconter des histoires, pendant dix jours. Leurs cent récits forment le Decaméron, recueil d’une grande variété, où le comique le dispute au tragique, et le vraisemblable au merveilleux. Les nouvelles ont avant tout une mission thérapeutique : faire oublier la noirceur des temps et l’angoisse de la mort en permettant de renouer avec les préoccupations qui régnaient dans le « monde d’avant », ou en s’évadant dans des univers féériques. Lorsqu’il est adapté, au milieu du XVIe siècle, par la reine Marguerite de Navarre, figure du mouvement évangélique, le modèle boccacien est mis au service de la vérité factuelle et spirituelle : s’ils sont, comme leurs inspirateurs italiens, en quête de divertissement, les « devisants » de l’Heptaméron (première publication posthume en 1558) proscrivent, en théorie, la fiction et le fantastique en s’engageant à ne raconter « nulle nouvelle qui ne soit veritable histoire », et à ne puiser leurs récits que dans l’actualité récente. Mais les entorses à ces principes sont multiples : dans les faits, les conteurs ne s’interdisent pas d’emprunter à des sources littéraires anciennes, de recourir à des procédés narratifs propres à la fiction, ou de relater des faits particulièrement invraisemblables. Autant de traits fictionnels qui entrent en tension avec le déni de fiction qui s’affiche dans le prologue, et qu’il conviendra, au cours du semestre, d’interpréter.

De la même manière, la fiction semble proscrite dans Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné (première parution en 1616), œuvre monumentale, dans laquelle le poète protestant témoigne de l’horreur des guerres de religion et en appelle au jugement divin. Grand texte engagé, Les Tragiques écarte officiellement les mythes païens comme autant de marqueurs d’une poésie superficielle et sourde à la fureur des temps. Pourtant, Agrippa d’Aubigné ne s’interdit pas de recourir à leur force de séduction, ou à peindre des scènes imaginaires, notamment pour évoquer l’au-delà et les puissances supérieures. Comment ces recours ponctuels à la fiction sont-ils justifiés et encadrés par le poète ? Comment les articule-t-il aux « rudes vérités » (historiques, politiques et religieuses) qu’il entend transmettre ?

Œuvres au programme (les œuvres seront abordées dans l’ordre chronologique) :

Marguerite de Navarre, L’Heptaméron, prologue et journées 1, 3 et 7, éd. Nicole Cazauran, Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique ».

Aubigné, Agrippa d’, Les Tragiques, éd. Franck Lestringant, Paris, Gallimard, coll. « Poésie/ Gallimard », livres I (« Misères »), II (« Princes ») et V (« Fers »).

Lectures conseillées pour une première approche des œuvres au programme

  • Sur Marguerite de Navarre

Cazauran, Nicole, L’Heptaméron de Marguerite de Navarre, Paris, SEDES, 1976, éd. revue, 1991.

Le Cadet, Nicolas, L’Evangélisme fictionnel : les Livres rabelaisiens, le Cymbalum Mundi, L'Heptaméron, 1532-1552, Paris, Classiques Garnier, « Bibliothèque de la Renaissance », 2010.

Mathieu-Castellani, Gisèle, La Conversation conteuse, Paris, PUF, 1992.

Montagne, Véronique, Thomine, Marie-Claire, L’Heptaméron de Marguerite de Navarre, Neuilly, Atlande, collection « Clefs concours », 2020.

  • Sur Agrippa d’Aubigné

Charpentier, Françoise (éd.), Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné : actes de la journée d’étude Agrippa d’Aubigné, 9 novembre 1990, Paris, Cahiers textuels 34/44, 1991.

Lestringant, Franck, Lire Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, Paris, Classiques Garnier, 2013.

Pot, Olivier (éd.), Entre Clio et Melpomène, Les Fictions de l’histoire chez Agrippa d’Aubigné, Paris, Classiques Garnier, 2010.

 

Programme TD 4 Babel - Arnaud Welfringer

Histoire et fiction aux XVIIe et XVIIIe siècles : la nouvelle historique et les Mémoires

          Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, la frontière entre récit fictionnel et récit factuel est fragilisée, sans être abolie, à la faveur de l’élaboration d’une formule romanesque alors inédite : la « nouvelle historique », ou « nouvelle galante », dont l’action, soumise à l’exigence de vraisemblance, mobilise des personnages à l’existence attestée dans un passé assez proche, et dont le narrateur adopte l’apparente objectivité de l’historien – ainsi, exemplairement, de La Princesse de Clèves, modèle durable du roman pour plusieurs siècles, et dont Lafayette écrivait qu’« il n'y a rien de romanesque […]. Aussi n'est-ce pas un roman, c'est proprement des Mémoires ». Or, symétriquement, les Mémoires, « carrefour des genres en prose » (M. Fumaroli), ne répugnent pas à adopter des modèles d’écriture qui viennent de la fiction narrative, sans renoncer en rien à l’ambition de consigner la vérité historique – ainsi du chef-d’œuvre du genre, les Mémoires de Saint-Simon écrits entre 1739 et 1750 : les anthologies en retiennent volontiers de nombreux passages qui ont pu être qualifiés de « romans vrais ». L’étude de ces deux œuvres permettra ainsi de voir quelles frontières l’on peut ou non tracer entre texte factuel et texte fictionnel, aussi bien du point de vue de la narration (techniques du récit, « mise en intrigue », motivation) que, plus largement, de celui de la « composition » (M. Charles) : agencement et distribution des parties de l’œuvre, y compris non narratives : portraits, description, discours, commentaires, etc.

Œuvres au programme :

Lafayette, La Princesse de Clèves, éd. Philippe Sellier, Le Livre de Poche, « Classiques », n°374, 1999.

Saint-Simon, Mémoires I (anthologie), éd. Yves Coirault, Gallimard, « Folio Classiques », n°2165, 1990.

Lectures conseillées pour une première approche des œuvres au programme :

Sur Lafayette :

Michel Charles, « La forme au fil du texte. Une princesse entre cour et jardin », Poétique, n°171, 2012, p. 349-372 ; repris dans Composition, Seuil, « Poétique », 2018, p. 109-146.

Gérard Genette, « Vraisemblance et motivation », Figures II, Seuil, 1969, rééd. « Points Essais », p. 71-99.

Jean Rousset, « La Princesse de Clèves », dans Forme et signification, José Corti, 1962, p. 17-44.

Sur Saint-Simon :

Erich Auerbach, Mimesis, ch. xvi (« Le souper interrompu »), Gallimard, 1968, rééd. « Tel », 1977, p. 411-428.

Norbert Elias, La société de cour, trad. P. Kamnitzer et J. Etoré [1969], Flammarion, « Champs », 1985.

Marc Hersant, Saint-Simon, Gallimard, « Folio biographies », 2016.

Indications bibliographiques générales (communes à tous les TD)

Bayle, Ariane, Romans à l’encan : de l'art du boniment dans la littérature du XVIe siècle, Genève, Droz, 2009.

Briot, Frédéric, Usage du monde. Usage de soi. Enquête sur les mémorialistes d’Ancien Régime, Paris, Éditions du Seuil, 1994.

Carrell, Susan Lee, Le soliloque de la passion féminine ou le dialogue illusoire, Tubingen - Paris, GunterNarr - Jean-Michel Place, 1982.

Charbonneau, Frédéric, Les Silences de l’Histoire, Presses de l’Université Laval, 2001.

Chevrolet, Teresa, L’idée de fable, théories de la fiction poétique à la Renaissance, Genève, Droz, 2007.

Cohn, Dorrit, Le Propre de la fiction, [1997], Paris, Seuil, 2001.

Coulet, Henri, Le Roman jusqu’à la révolution, Colin, 1967.

Démoris, René, Le Roman à la première personne du classicisme aux Lumières [Colin, 1975], Genève, Droz, 2002.

Duprat, Anne, Vraisemblances. Poétique et théorie de la fiction en France et en Italie (XVIe-XVIIe siècles), Paris, Champion, Bibliothèque de littérature générale et comparée, 2009.

Fumaroli, Marc, « Les Mémoires au carrefour des genres en prose », La Diplomatie de l’esprit, Paris, Hermann, 1994, p. 183-215.

Genette, Gérard, Figures III, Paris, éditions du Seuil, coll. « Poétique », 1973.

, Fiction et diction, Paris, éditions du Seuil, « Poétique », 1991.

Le Genre des Mémoires. Essai de définition, éd. M. Bertaud et F-X. Cuche, Paris, Klincksieck, 1995.

Hamburger, Käte, Logique des genres littéraires [Die Logik der Dichtung, 1977], trad. P. Cadiot, Paris, éditions du Seuil, « Poétique », 1986.

Herman Jan, Kozul Mladen, Kremer Nathalie, Le Roman véritable. Stratégies préfacielles au XVIIIe siècle, Oxford, Voltaire Foundation, 1992.

—, Le mensonge romanesque, paramètres pour l’étude du roman épistolaire en France, Leuven, Rodopi, 1989.

Hipp, Marie-Thérèse, Mythes et réalités : enquête sur le roman et les Mémoires (1660-1700), Paris, Klincksieck, 1976.

Lavocat, Françoise, Fait et fiction, pour une frontière, Paris, Seuil, coll. « Poétique », 2016.

(dir.), Usages et théories de la fiction. Le débat contemporain à l’épreuve des textes anciens (XVI-XVIIIe siècles), Presses Universitaires de Rennes, 2004.

Lejeune Philippe, Le Pacte autobiographique [1975], Paris, éditions du Seuil, 1996.

Lesne, Emmanuèle, La Poétique des mémoires(1650-1685), Paris, H. Champion, 1996.

May, Georges, L’autobiographie, Paris, PUF, 1979, notamment II, ch. V : Autobiographie et roman, p. 169-196.

Rousset, Jean, Narcisse romancier, essai sur la première personne dans le roman, Paris, Corti, 1973.

, « Une forme littéraire : le roman par lettres » dans Forme et signification, Paris, Corti, 2000 [1962], p. 65-108.

Ventura, Daniela, Fiction et vérité chez les conteurs de la Renaissance en France, Italie, Espagne, Presses universitaires de Lyon, 2002.

Versini, Laurent, Le Roman épistolaire, Paris, PUF, [1979] 1998.

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Contrôle des connaissances

Contrôle des connaissances

Modalités de contrôle :
Session 1 : Régime général : contrôle continu (30% de la note globale) et examen écrit (70% de la note globale).
                 Régime spécial : examen écrit (4h) : dissertation sur programme.
Session 2 : Examen écrit (4h) : dissertation sur programme.

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Bibliographie

Informations complémentaires : suggestions de lectures estivales

Les lectures ci-dessous sont de deux ordres. Les œuvres regroupées par siècles constituent un prérequis au cours et offrent l’occasion de compléter sa culture et de combler des lacunes. Par ailleurs, les étudiants désireux de prendre un peu d’avance sur les programmes du semestre pourront en trouver un échantillon en bas de liste.

XVIe siècle :

Aubigné, Agrippa d’, Les Tragiques, « Miseres », « Fers », éd. Franck Lestringant, Paris, Gallimard, coll. « Poésie/ Gallimard ».

Marguerite de Navarre, L’Heptaméron, prologue et première journée, éd. Nicole Cazauran, Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique ».

Rabelais, Gargantua, éd. G. Demerson, Paris, Seuil, « Points », 1996.

XVIIe siècle :

Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, éd. B. Pingaud, Gallimard, « Folio classique », 2000.

Madame de Lafayette, Histoire de la princesse de Montpensier et autres nouvelles, Gallimard, « Folio 2 », 2009.

Madame de Lafayette, Histoire de Madame Henriette d’Angleterre, suivie de Mémoires sur la Cour de France pour les années 1688 et 1689, Paris, Mercure de France, « le Temps retrouvé », 1965 et 1988.

Saint-Réal, Dom Carlos, dans Dom Carlos et autres nouvelles françaises du XVIIe siècle, éd. Roger Guichemerre, Paris, Gallimard, « Folio classique », 1995.

Madame de Sévigné, Lettres choisies, éd. Roger Duchêne, Paris, Gallimard, « Folio », 1988.

XVIIIe siècle :

Defoe, Daniel, Robinson Crusoé, trad. de Pétrus Borel, introduction Michel Baridon, Paris, Gallimard, « Folio classique ».

Diderot, Denis, La Religieuse, éd. Robert Mauzi, Gallimard,  « Folio classique », 1972.

Marivaux, Le Paysan parvenu, éd. Henri Coulet, Gallimard, « Folio Classique », 1981.

Prévost, Antoine-François, Manon Lescaut, éd. Jean Sgard, Flammarion, « GF », 2011.

Voltaire, Candide, dans Romans et contes, éd. René Pomeau, Flammarion, « GF », 1975.

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