Culture, histoire et théorie des arts 2

Le cours de Connaissance de l’art contemporain s’intéresse aux avant-gardes historiques du début XXe siècle, de 1905 à 1945, en France, en Europe et aux États-Unis. Un premier moment est consacré à une tentative de définition de la notion d’« avant-garde » (en parallèle d’une définition de la « modernité »). Un temps est accordé à la question des manifestes avant-gardistes (témoignages des idéologies, des stratégies pratiques et des ambiguïtés discursives à l’œuvre dans les mouvements). L’approche est résolument plasticienne ; la recontextualisation des œuvres et leur analyse plastique vise à mieux comprendre les grands enjeux artistiques du début du siècle : stratégies de régénération de la peinture (révolutions collagistes Dada, cubistes, primitivismes), tournant conceptuel et performatif de l’art (chez Dada particulièrement), naissance des abstractions (résurgence du motif et du décoratif depuis H. Matisse, expérimentations textiles (Dada, Bauhaus), nécessité intérieure (W. Kandinsky, expressionnisme allemand), non-objectivité (K. Malevitch), etc.), dynamiques de table rase (Dada) ou de citation (H. Matisse, P. Picasso), etc.

Les avant-gardes historiques, en redéfinissant et hybridant les pratiques et les terminologies du champ artistique, permettent l’émergence de nouvelles pratiques et le déclenchement d’une seconde vague avant-gardiste post-1945. Le cours propose ainsi des mises en perspectives historiques ponctuelles entre l'art dit « moderne » et l'art « contemporain ». On se demandera donc dans quelle mesure l’art contemporain hérite (et radicalise) des questionnements et renouveaux plastiques engendrés par les avant-gardes historiques (postérité pop et néo-dadaïste des collages, le concept et l’attitude comme formes d’art, gestualité et abstraction, matériau réel et nouveau réalisme, etc.).

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Le cours d’« Approches » est un cours magistral qui vise à faire découvrir aux étudiants l’histoire d’autres formes artistiques que les arts plastiques. Des enseignant·e·s spécialisés interviennent ainsi en cinéma, arts graphiques, théâtre, architecture, design et photographie.

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A partir de l'analyse de textes philosophiques, d'écrits d'artistes et d'œuvres d'art, sont étudiés les premiers grands thèmes de l'esthétique et de la philosophie de l'art (ex. : l'imitation, le jugement, etc.).

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Ce cours s’étend sur les deux semestres et embrasse la période qui s’étend du XVe au XVIIe siècle ; il tente ainsi de faire un sort aux arts de la Renaissance, du baroque et du classicisme. On essaiera au maximum de se défaire du point de vue global et idéalisant, confinant souvent au « roman familial » des grands artistes héroïques, pour mettre davantage l’accent sur toute une série de problèmes, artistiques et non artistiques, envisagés comme des questions sensibles : problèmes d’espace, place de l’Antiquité, dévotion religieuse, pratiques funéraires, images politiques, manières et mouvements corporels, maniérisme et technique, etc. Façon de dire qu’une histoire des formes et des styles saura s’ouvrir à un questionnement plus profond quant à la profonde inventivité des productions visuelles de la Renaissance et de l’âge baroque.

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