Pratiques disciplinaires

S’appuyant sur le panorama proposé au première semestre, le second semestre permet le développement d’une pratique graphique personnelle de l’étudiant·e, son ouverture, son approfondissement et ses modalités de présentation (matérialité du support, encadrement, accrochage, installation, perception de l’œuvre par le public).

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Le cours de dessin en L3 fait la synthèse des acquis des années précédentes, et travaille les questions de représentation de l’objet, de l’espace et du corps. Le second semestre est consacré notamment à la dimension temporelle du dessin, avec un travail sur la série, la séquence, la narration à travers par exemple le roman graphique, l’illustration ou la bande dessinée.

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Le cours est dans la continuité de ce qui a été initié en L1 et L2. Cependant, l’essentiel des productions est accompli en dehors du cours, celui-ci visant l’acquisition de méthodes, le suivi des projets personnels, le questionnement réflexif et la verbalisation autour de la mise en espace des pièces. Il vise à tirer profit des compétences acquises dans les autres ateliers et enseignements théoriques pour développer une démarche personnelle engagée et analytique qui tient compte de ce qu’un processus artistique engendre de lui-même.

L’étudiant·e durant cette dernière année de licence est particulièrement sensibilisé à l’archivage de son travail tout au long de ses diverses productions y compris celles d’ateliers qui se recoupent souvent en tant que medium privilégié, traces préparatoires, pièces exposées en situation, archéologie du travail, notes d’intentions etc. Ceci le ou la conduit à élaborer un book numérique synthétique, témoignant visuellement par-delà la mise en page maîtrisée d’une valorisation de ses travaux fondée sur une mise à distance analytique et conceptualisée de sa démarche qui dépasse évidemment à ce niveau terminal de cycle la simple dimension d’archivage narratif.

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