Histoire de l'art médiéval et moderne

Enseignants référents: Yves GALLET et Léonie Marquaille

1. (Yves Gallet) Le livre médiéval. Le séminaire d'histoire de l'art médiéval propose, en 9 séances de 2 heures, une exploration de ce patrimoine particulier et encore méconnu que sont les manuscrits médiévaux. Ceux-ci sont abordés sous des angles complémentaires : matérialité, commande, consommation, décor, dans le cadre plus général de l'histoire du livre. Il ne s'agit pas d'étudier le livre au Moyen Âge, mais bien le livre médiéval, ce qui inclut la transmission de ce patrimoine et les usages que nous en faisons. Au fil des séances, l'attention des étudiants est attirée sur des questions connexes : l'histoire des couleurs, les usages de la lecture, la composition et la mise en page, les rapports texte/image, la question de la reproductibilité des images avec l'invention de l'imprimerie, la place des manuscrits médiévaux dans le marché de l'art, la conservation et la valorisation des fonds patrimoniaux dans les bibliothèques publiques ou dans les musées, l'environnement institutionnel et académique lié à l'étude de ce patrimoine (Ecole des Chartes, ENSSIB, IRHT, projets collectifs de recherche, etc.). Une visite du fonds ancien de la Bibliothèque Mériadeck (Bordeaux), avec la participation de l'équipe de conservation, est intégrée au programme du séminaire. Par roulement tous les deux ans, les étudiants bénéficient également de la visite du Musée des manuscrits du Mont-Saint-Michel organisée dans le cadre du séminaire de M1.

2. (Léonie Marquaille) La peinture hollandaise du XVIIe siècle à travers le prisme du genre : pratiques et réceptions féminines.
À partir de l’étude des œuvres et de parcours d’artistes, ce séminaire a pour objectif de prendre la perspective des femmes et de voir non seulement comment elles ont été au cœur de la production artistique hollandaise du XVIIe siècle, en étant à la fois sujet et autrice, mais aussi comment elles ont pu avoir un effet sur leurs propres représentations et la perception que l’on a pu avoir des femmes au XVIIe siècle dans les Provinces-Unies.