ECTS
6 crédits
Code Apogée
2MIAX1
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 2
Compétences acquises
Compétences | Niveau d'acquisition | |
---|---|---|
Bloc de compétences disciplinaires | 325 Maîtriser la langue et la culture des pays anglophones | x |
062 Communiquer à des fins de formation ou de transfert de connaissances, lors d'échanges professionnels, par oral et par écrit, en français et dans au moins une langue étrangère | x | |
032 Appliquer les méthodes de recherche spécifiques aux différents domaines (arts, lettres, langues et sciences humaines et sociales) | x |
Liste des enseignements
Au choix : 1 parmi 5
New Folk Horror in British and American Cinema
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 2
New Folk Horror in British Cinema (J.-F. Baillon)
This seminar will offer a critical examination of the resurgence of “folk horror cinema” in British Cinema since the 2000s. Based on cultural references involving neo-pagan cults, witchcraft and a largely fantasised rewriting of the national past in terms of pre-Christian heritage, this profoundly ambiguous tradition has variously been re-appropriated by feminist as well as masculinist discourses and has given rise to a range of aesthetic propositions, from exploitation cinema to “elevated horror”.
New Folk Horror in American Cinema (C. Chambost)
From times immemorial, superstitions have been at the origins of horrific folk tales taking place in the wilderness or in rural areas and which were told either to restrict people’s freedom, or to entertain them in some spellbinding manner.
This course analyzes how British and American horror cinemas have both developed a subgenre based on stories that resort to some folklore deeply engrained in a country’s traditions. Using recurring themes like religion, hostile landscapes, supernatural creatures, these films rely on Man’s deepest fears, and they may also be a means for some artists to criticize the human tendency to act in some superstitious and harmful ways.
The course will study British then American folk horror films, pinpointing the specificities of both cinemas
19th century American Literature: transcendentalism
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 2
This seminar will explore the relations between Transcendentalism and various reform movements and utopian projects of the 1830s, 1840s, and 1850s, in the areas of religion, education, women's rights, socialism, pacificism, and abolitionism. Special emphasis will be placed on three themes: 1) the religious and philosophical roots of the idea of human perfectibility; 2) the self-image of the age (the nineteenth-century as the Age of Progress), and its critics; 3) the tension between individual and collective ideals of reform.
N.B. The seminar will be conducted in English. International students are welcome.
(Neo)-Victorian Studies
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 2
Ce séminaire structurant sur le 19ème siècle britannique, est centré sur Londres et les ailleurs. Londres est le centre névralgique du 19ème siècle anglais, un objet incontournable des études d’anglicistes – elle se prête donc très bien à une approche pluridisiplinaire, civilisationnelle, artistique, historique, et littéraire. Des éclairages complémentaires donneront à voir la spécificité de la capitale, au 19ème siècle. Mais Londres est aussi une invitation au voyage, spatiale (les étrangers qui visitent Londres, mais également, à l’inverse, les ailleurs de l’Empire/Commonwealth, l’orientalisme qu’ils génèrent) mais aussi temporelle : Londres est aujourd’hui une figure, elle se prête à tous les engouements « néo », et le Londres victorien semble résolument moderne.
N. Jaëck traitera de la représentation du paysage urbain chez Dickens, du développement de la banlieue, dont la représentation littéraire conduit à une prise de position politique et à une forme de mutation narrative. Elle comparera cette représentation à celle de Doyle, et à celle de Conrad, où le quai génère l’aventure. La persistance de l’imaginaire de Londres dans la fiction néovictorienne pourra également être abordée.
Ph. Chassaigne évoquera l’underworld homosexuel du Londres victorien, à travers des documents variés: le roman pornographique Tales of the City of the Plain, or, the Confessions a Mary-Ann (disponible sur archive.org), le journal Illustrated Police News en ce qui concerne l’affaire “Boulton and Park” encore le procès d’Oscar Wilde.
B. Laurent proposera une réflexion sur la Tamise comme lieu de passage, de pollution, de perdition. De 1858, année de “la grande puanteur”, aux titanesques travaux de construction des quais, la gestion de l’eau fluviale, et son assainissement furent au coeur des préoccupations des Londonniens. A travers l’analyse d’un corpus de textes et d’images, nous examinerons les faits et l’imagerie qui étaient associés au fleuve.
Trevor Harris traitera de l’expansion de Londres tout au long du dix-neuvième siècle. La capitale est perçue comme lieu de déperdition ou de déclin à travers des guides ou enquêtes sociales, ou encore des récits de voyage : un lieu étrange(r), déjà un « ailleurs ». Cette capitale impériale maintenant disparue perdure encore, pourtant, aujourd’hui dans des objets et pratiques néo-victoriens qui tentent de la faire revivre et de nous la rendre de nouveau familière.
Laurence Machet s’intéressera au système carceral à travers l’étude des hospices pour indigents (workhouses) et des asiles. Alors que le dix-neuvième siècle est marqué en Grande-Bretagne par une formidable expansion, les lieux emblématiques de l’époque sont des espaces de confinement, ce qui conduira à réexaminer la notion de ‘care’.
A. Sotropa abordera la sculpture victorienne sous différents aspects : commandes publiques et commandes privées (du monument public à la statuette( dans une ville qui, sur le plan artistique, cherche à rivaliser avec Paris. La génération des sculpteurs actifs dans les années 1880-1900 semblent rejeter l’exemple rodinien, adopté par toute l’Europe, et forger une nouvelle esthétique : la New Sculpture.
Écrire, lire et traduire le genre/ Writing, reading and tran
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 2
Partant du présupposé que les différences sexuées sont au fondement d’une structure inégalitaire Homme/Femme à laquelle se greffe d’autres formes de domination, notamment de race et de classe, et que cette inégalité résulte d’une construction sociale reposant sur des préjugés et des stéréotypes, nous explorerons comment ces mécanismes d’assignation de genre sont à la fois reflétés, construits mais aussi remis en cause dans la littérature. L’enjeu du séminaire est de réfléchir aux processus de construction et de déconstruction du genre dans un corpus de textes littéraires anglophones et francophones, et aussi dans les va-et-vient entre les langues et les cultures, dans la mesure où le déplacement géographique induit aussi, très souvent, un déplacement des enjeux sexués et textués : comment le genre s’inscrit-il dans la littérature et comment se traduit-il ?
Nous envisagerons l’espace littéraire comme un espace symbolique où les modèles genrés sont aptes à être transgressés et contestés. Nous alternerons pour ce faire cours théorique et analyse textuelle de textes littéraires proposés en langue anglaise et française. Ces textes seront systématiquement contextualisés et historicisés, afin de voir comment l’écriture et la traduction littéraires sont déterminées par l’idéologie. Enfin, nous nous demanderons quelles peuvent être les modalités d’une traduction littéraire dite « féministe » et quels sont les apports possibles de la théorie queer à l’analyse littéraire et traductologique.
Shakespeare and the Fall of the Mask
Composante(s)
UFR Langues et Civilisations
Période de l'année
Semestre 2
The mask on stage is a fundamental topic in theatre studies that has received much coverage. Less studied, arguably, is the moment when the mask comes off, or down. The fall of the mask on stage always creates a gasp, a smile, a sense of horror, awe, satisfaction amid the audience as with the characters who witness the event. Which ever way you look at it, this becomes a public event. This seminar explores our reactions in such moments, on stage, by asking : What is the character letting fall, when it lets fall its mask? What do we include in the definition of a mask ? In deed, depending on how we understand the concept of the mask, the “fall” can take on a variety of different significances, and the consequences of such an event can make the play fall in the category of a comedy, or a tragedy. This seminar is about character identity as much as it is about audience response, or the representation of risk running, immunity, disease, loss of self, loss of life.
The first section of the seminar, from weeks 1 to 6 explore our response to the « existential » nature of the theatrical drop of the mask. Weeks 6 to12 the semester concentrate on the risks run when the mask falls : risks of losing face, when discovered by the enemy, or even risks of losing one’s life in times of crisis, in times of an epidemic.
Students will each week be given an extract of a play with supporting critical material to read. The seminar will provide a supporting analysis in the shape of a video, All documents are provided on the e-moodle platform. Students are invited to explore language, gesture, costumes, as well as to think about the language on disease (and the spread of) that spans through the plays.