ECTS
6 crédits
Code Apogée
6LDH6X2
Composante(s)
UFR Humanités
Période de l'année
Semestre 6
Compétences acquises
Compétences | Niveau d'acquisition | |
---|---|---|
Bloc de compétences disciplinaires | 414 Mobiliser des concepts scientifiques concernant des problématiques relevant de la recherche dans le domaine concerné | x |
Bloc de compétences préprofessionnelles | 212 Elaborer un projet qui puisse trouver sa place dans le monde professionnel : gérer le projet, rédiger et concevoir le projet individuellement et en équipe , comprendre les méthodes de fabrication et de réalisation | x |
Liste des enseignements
Au choix : 1 parmi 2
Médiation
6 créditsEducation + stage
6 crédits
Médiation
ECTS
6 crédits
Composante(s)
UFR Humanités
Période de l'année
Semestre 6
Médiation culturelle
En fonction de leur degré d’instruction, de leur environnement social et familial, de leurs contraintes socio-économiques, de leurs origines, de leur attachement géographique et spatial, les personnes qui habitent nos territoires ne disposent d’un même accès aux ressources culturelles. Soutenir la seule construction de lieux ou engager une « fidélisation des publics » ne suffit pas à produire l’envie ou l’attente. D’où le recours à des médiations regroupées sous le terme de médiation culturelle. La notion émerge dans les années 80. Sa plasticité et sa polysémie reflètent des pratiques différentes mais toutes cherchent à faire évoluer les représentations comme à générer questionnements et mises en dialogue. En utilisant des formes tout autant issues des sciences de l’information que de l’éducation populaire, en accentuant la force de la rencontre tout en étant susceptible de s’effacer, la médiation culturelle affirme la richesse de la diversité et la reconnaissance de la différence. Elle participe, outre faciliter l’accès à des œuvres, à l’émancipation de toutes et tous, bien au-delà de la seule consommation de biens et de loisirs. Les enseignements permettront à partir d’un cadre conceptuel de renforcer les connaissances et les méthodes d’interactions par des temps immersifs dans différents lieux culturels de notre métropole.
Responsables pédagogiques
Jessica Cendoya - ingénieure d’études - conçoit et pilote des enquêtes de publics et des expertises pour les structures culturelles et touristiques: satisfaction, évaluation de l’expérience, des usages, des dispositifs de médiation numérique et des outils de communication. Elle est titulaire d’un doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication spécialisée en muséologie, médiation et patrimoine (Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse) et d’une maîtrise en Histoire de l’Art (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne). |
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François Pouthier accompagne en maitrise d’usages collectivités publiques et acteurs privés dans la définition et la conduite de leurs projets culturels. Chercheur associé au laboratoire PASSAGES et à UBIC, il est responsable du Master Ingénierie de Projets Culturels et Interculturels et collaborateur de l’Observatoire des Politiques Culturelles, de l’Agence Culturelle Grand-Est et de l’INET-CNFPT à travers études, formations et publications. François Pouthier (francois.pouthier @ u-bordeaux-montaigne.fr) |
Education + stage
ECTS
6 crédits
Composante(s)
UFR Humanités
Période de l'année
Semestre 6
ÉDUQUER LES FILLES, ÉDUQUER LES GARÇONS (XVI-XIXe siècle)
De la Renaissance à la fin du XIXe siècle, en passant par les réformes religieuses (protestante et catholique), les Lumières, la Révolution française, les régimes monarchiques et impériaux et les débuts de la IIIe République, la société française bouillonne de réflexions théoriques sur l’éducation des enfants, filles et garçons, en relation avec la place que l’usage et les convenances attribuent aux uns et aux autres. Pour les filles, comme pour les garçons, les établissements scolaires, très longtemps entièrement contrôlées par les églises chrétiennes, évoluent lentement. Sauf exception, les autorités politiques restent à l’écart de toute politique scolaire jusqu’à la période révolutionnaire et n’envisagent vraiment la mise en place d’un système scolaire ouvert au plus grand nombre qu’au cours du XIXe siècle, bien avant néanmoins les lois scolaires de Jules Ferry des années 1880. Du XVIe siècle au milieu du XIXe siècle la majeure partie des enfants, filles et garçons, dans les milieux les plus modestes mais pas uniquement, ne fréquentent pas l’école ou seulement très épisodiquement. Les apprentissages ont donc majoritairement pour cadre la maison familiale, les parents ou les maîtres choisis et rémunérés par ces derniers jouant donc un rôle prépondérant dans l’éducation et l’instruction des enfants.
Au fil du cours et des exercices proposés, nous envisagerons donc, tout au long de la période considérée, les principes éducatifs énoncés par des hommes ou des femmes, laïcs ou membres du clergé ; nous essayerons de les confronter avec les réalités des pratiques et contenus pédagogiques dans la mesure où nous pouvons en avoir connaissance via des documents normatifs, des témoignages écrits ou figurés. La place de la religion dans les contenus éducatifs et la dimension chrétienne de l’éducation seront sans cesse soulignées. La différence entre les enseignements pour les filles et pour les garçons, entre les milieux sociaux également est une nécessité tout comme la séparation physique entre les sexes. Du XVIe au XIXe siècle, la finalité de l’enseignement, et au delà de l’éducation, est donc à la fois socialement et sexuellement distinctive.
NB : Il est difficile et sans doute dangereux d'isoler l'histoire de l’éducation mais aussi de l'institution scolaire de celle de la société qui l'engendre et qu'elle contribue à façonner. Ce cours ne manquera pas de faire de multiples va-et-vient entre l'une et l'autre. Très liée à l'histoire sociale, l'histoire du système éducatif et des institutions scolaires l'est tout aussi étroitement avec l'histoire politique. Pour être plus à même d’en tirer complétement profit, il est bon d’avoir une idée générale de la trame générale de l’histoire de la France du XVIe à la fin du XIXe siècle.