ECTS
6 crédits
Code Apogée
3LDHU2
Composante(s)
UFR Humanités
Période de l'année
Semestre 3
Compétences acquises
Compétences | Niveau d'acquisition | |
---|---|---|
Bloc de compétences disciplinaires | 414 Mobiliser des concepts scientifiques concernant des problématiques relevant de la recherche dans le domaine concerné | x |
Liste des enseignements
Culture historique
3 créditsSciences politiques
3 crédits
Culture historique
ECTS
3 crédits
Composante(s)
UFR Humanités
Période de l'année
Semestre 3
Penser et traduire une question controversée :
l’histoire de l’esclavage en France et aux Etats-Unis (XVIIIe-XXIe siècles)
Sur le plan historique, nous nous intéresserons dans un premier temps à l’histoire de deux villes au cœur du commerce triangulaire, Bordeaux et Charleston, et à la façon dont leurs élites ont pensé et traduit dans leurs modes de vie, dans leurs espaces urbains et, aujourd’hui, dans leurs musées ce fait historique au fil du temps.
Puis nous nous demanderons comment les esclaves américains et français, acteurs à leurs corps défendant, de l’histoire de l’esclavage, ont-ils, de leurs côtés, pensé et traduit leur histoire, mais aussi leurs émotions, en particulier par le biais de l’écriture. Les autobiographies publiées entre le XVIIIème siècle et le XIXème sont un complément appréciable pour le chercheur même si elles posent la question de la subjectivité de leurs auteurs et de leur statut en tant que sources.
Nous questionnerons enfin la manière dont la littérature dont celle dédiée à la jeunesse, française et américaine, pense et traduit l’histoire de l’esclavage par le biais d’exemples précis ? Existe-t-il sur ce sujet une « World Literature » pour la jeunesse ? La publication de romans historiques relatifs à ces questions vives s’étant toujours accompagnée consciemment d’objectifs civiques et moraux et la fonction formatrice de la littérature pour la jeunesse étant indéniable, les publications françaises et américaines pensent-elles et traduisent-elles de la même façon ce pan de notre histoire et, surtout, transmettent-elles les mêmes valeurs ? Mais se mettre à la place de ces hommes et de ces femmes du passé ne fausse-t-il pas la façon de penser et de traduire des faits historiques ?
Sciences politiques
ECTS
3 crédits
Composante(s)
UFR Humanités
Période de l'année
Semestre 3
Intervenant : Samantha MARRO-BERNADOU
En science politique, la problématique de la représentation fait en tout premier lieu référence à la représentation politique et donc plus communément aux régimes représentatifs. Aussi ces questions figureront au cœur de notre cours qui explorera les fondements idéologiques du régime représentatif, ses rapports avec l’émergence du suffrage universel, le fonctionnement de ses institutions, mais aussi ses critiques, provenant notamment des théories délibératives et participatives (législation d’initiative populaire, RIC, etc..). Nous aborderons également l’épineuse question inhérente au binôme « représenté-représentant » en abordant notamment l’analyse des pluralismes partisans et des crises des systèmes de partis dans les démocraties actuelles. Cependant, tout comme dans le langage courant, « représenter » en science politique peut faire référence aux représentations du monde. Ce terme est ici à mettre en rapport avec celui « d’interpréter », qui est bien plus souvent un acte créateur plutôt que de transposition fidèle de sens. L’interprétation de la « volonté générale » est d’ailleurs justement l’une des activités nodales des représentants politiques. C’est pourquoi nous traiterons du fonctionnement de l’espace public et de ses transformations. La notion d’espace public est en effet incontournable pour qui veut comprendre la dynamique qui gouverne la construction des représentations publiques et la confrontation des interprétations concurrentes du monde.