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École Doctorale Montaigne-Humanités
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Liste des enseignements
Facultatif
Readings of Gender and Biodiversity across the Disciplines
El modernismo narrativo español. Las novelas de 1902
Commande, atelier, diffusion: la production "en série" dans
Recherches participatives
Les usages du passé. La mémoire collective comme outil sociopolitique
Le dév. de l'Art par le biais de l'empreinte coloniale
Ecriture scientifique, argumentation et sciences de la litté
La recherche, la sorcellerie et l’Inquisition:biais et contre-biais dans le travail scientifique
Genre,féminisme postcolonial et intersectionnalité : perspectives théoriques et politiques
Métropolisation et Décentralisation
10 ans de Genre en séries
Publier dans une revue
Dans l'esprit des hommes
Décolonialité de la posture professionnelle en SHS
L'autorité des femmes : du Moyen Âge à la contemporanéité
Phénoménologie, Interactionnisme et Sciences de l'Espace
Des interventions artistiques in situ en espaces périph.
La part de l'étranger
Readings of Gender and Biodiversity across the Disciplines
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El modernismo narrativo español. Las novelas de 1902
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Commande, atelier, diffusion: la production "en série" dans
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Recherches participatives
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Les usages du passé. La mémoire collective comme outil sociopolitique
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Depuis le début du XXe siècle, d’importants intellectuels comme Maurice Halbwachs ont souligné que l’acte de se souvenir est une pratique collective qu’implique nécessairement la reconstruction du passé et, par conséquent, d'une histoire et d'une identité communes. La dimension politique de cette conception de la mémoire n'a pas été négligée par les chercheurs, qui depuis lors ont mis l'accent sur l'instrumentalisation de la mémoire au cours de l'histoire, en signalant qu'elle est le fruit de conflits et de délibérations au sein d'un groupe. En ce sens, on trouve aussi bien des études consacrées à la commémoration de certains événements historiques dans le cadre de la construction collective de traditions étatiques, que celles qui soulignent la construction de la mémoire collective par le bas, pour qui la construction de ces mémoires communautaires serait liée au développement de cultures politiques subversives.
Le dév. de l'Art par le biais de l'empreinte coloniale
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Ecriture scientifique, argumentation et sciences de la litté
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La recherche, la sorcellerie et l’Inquisition:biais et contre-biais dans le travail scientifique
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La notion de sorcellerie est l’une des plus fuyantes de l’histoire. Aussi l’atelier se donne un double objectif. L’atelier vise, d’une part, à entrer dans la complexité du phénomène qui a embrasé des débuts de l’Âge Moderne, afin d’en déployer les explications religieuses, techniques, sociales, sociétales, philosophiques, économiques, géographiques anthropologiques et politiques. Œuvrer à une étiologie du multiple est primordial pour fuir les tendances simplificatrices qui guettent parfois la recherche. D’autre part, nous interrogerons parallèlement les enjeux et les difficultés propres du chercheur. À quels biais épistémologiques est-il susceptible de succomber lorsqu’il analyse la sorcellerie et ses adversaires ? De quelle manière sa culture le rend-il vulnérable à tel ou tel réductionnisme scientifique ? Quelle méthodologie peut aider à garder une certaine distance vis-à-vis de l’objet cet objet d’étude à tout le moins fascinant.
Afin de faire acquérir une approche plurielle (etic/emic), l’atelier envisagera des objets à la fois anciens et contemporains, à la fois historique et artistiques.
Genre,féminisme postcolonial et intersectionnalité : perspectives théoriques et politiques
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L’originalité des postcolonial studies est d’avoir fait le lien entre la critique du colonialisme et d’autres formes de domination, notamment dans le domaine du genre. En « genrant » les questions traditionnellement androcentrées liées aux mouvements de résistance nationalistes, à l’identité colonisée, aux fondamentalismes religieux ou encore à la littérature coloniale, les féministes postcoloniales ont rendu incontournable la perspective féministe et ont enrichi en les complexifiant les théories postcoloniales. Le concept de genre, initialement défini pour distinguer la construction sociale des rapports entre hommes et femmes de la distinction bio logique entre les sexes, est davantage historicisé contextualisé et racisé. Le féminisme postcolonial place ainsi au cœur de son analyse féministe l’expérience de la colonisation, de l’esclavage et du racisme, d’où les tensions avec les féminismes occidentaux (pour ne pas dire blancs) qui ont été dans l’incapacité d’incorporer les questions de race et de colonialisme.
Comment définir les théories féministes postcoloniales ? C’est surtout en réaction et en rupture avec le féminisme « blanc », hégémonique, que sont apparues les théories féministes postcoloniales. En effet, la critique principale qui fut faite au premier, est celle de ne pas avoir entendu les voix des femmes noires, latino-américaines, arabes, asiatiques. Elles lui reprochaient de ne pas prendre en compte les dimensions de race, de classe et de sexualité des rapports de genre, et de refuser d’intégrer ces dimensions à ses analyses et à ses agendas politiques. D’après ces critiques, l’erreur du féminisme hégémonique, voire impérialiste, est d’avoir présenté l’expérience des femmes blanches et de la classe moyenne comme LA situation universelle d’oppression des femmes.
En France, se développe aussi depuis une vingtaine d’années une critique radicale du féminisme dominant issu de la tradition historique (Lénel, Martin, 2012), car pour ce féminisme, tout se passe comme si la femme blanche française de souche catholique savait comment les femmes, de culture ou d’origine différente (musulmane par exemple) devraient se comporter. Un universalisme trop dogmatique, comportant pour certains des relents racistes, n’aboutirait en réalité qu’à une oppression des femmes par les femmes, débouchant au fond sur une « colonisation discursive ».
Dans la pensée féministe anglophone, les féministes « de couleur » (« of color ») n’ont pas attendu les post-colonial studies « pour élaborer un modèle pour penser le sexe, la race et la classe ou, plus exactement, pour penser la difficulté qu’il y a à conceptualiser l’articulation de ces trois rapports » (Dorlin, 2008, 81) et élaborer une théorie faisant ressortir l’intersection des rapports de domination tels que les rapports de sexe [...] », rapports constitués en systèmes, notamment le colonialisme, le racisme, le patriarcat et l’hétérosexisme.
Cette perspective historique des apports des études féministes postcoloniales va nous fournir des bases fondamentales pour repenser certains concepts, notamment celui du genre, de l’empowerment ou encore celui des capabilités qui ont été vidés de leur dimension critique. On a souvent occulté l’enrichissement de ces analyses féministes au détriment d’une instrumentalisation de ces concepts. En mobilisant de manière inédite un corpus théorique et conceptuel issu des études féministes – libérales et postcoloniales –,il s’agira de proposer dans un autre atelier des méthodes de recherche intersectionnelle qui permettent de démontrer comment les identités et les pratiques spatiales genrées, se constituent en fonction de multiples variables dont la classe, le statut, l’âge, la communauté, la couleur de peau...
Métropolisation et Décentralisation
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10 ans de Genre en séries
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La part de l'étranger
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La part de l'étranger. Démarches et enjeux d'une recherche confrontée à plusieurs langues ou disciplines.
L’enjeu de cet atelier est d’inviter à penser ensemble l’altérité et l’interdisciplinarité dans un contexte de mondialité. On s’intéressera aux lieux de passage, aux zones de frontières entre diverses disciplines ou domaines des sciences humaines et à leur articulation avec la littérature, mais aussi entre diverses langues, en tentant de montrer où et comment se rencontre une « part de l’étranger » dans la pratique de la recherche.