Code Apogée
EDHR
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École Doctorale Montaigne-Humanités
Période de l'année
Tous les ans
Liste des enseignements
Facultatif
Readings of Gender and Biodiversity across the Disciplines. A Cross-Cultural Perspective on Texts and Contexts
El modernismo narrativo español. Las novelas de 1902
Commande, atelier, diffusion: la production "en série" dans
Recherches participatives. Produire des connaissances à partir de l'expérience des acteurs : faire dialoguer savoirs investis et savoirs institués.
Les usages du passé. La mémoire collective comme outil sociopolitique
Le dév. de l'Art par le biais de l'empreinte coloniale
Ecriture scientifique, argumentation et sciences de la litté
La recherche, la sorcellerie et l’Inquisition:biais et contre-biais dans le travail scientifique
Genre,féminisme postcolonial et intersectionnalité : perspectives théoriques et politiques
Métropolisation et Décentralisation
10 ans de Genre en séries
Publier dans une revue
Dans l'esprit des hommes
Décolonialité de la posture professionnelle en SHS
L'autorité des femmes : du Moyen Âge à la contemporanéité
Phénoménologie, Interactionnisme et Sciences de l'Espace
Des interventions artistiques in situ en espaces périph.
La part de l'étranger
Readings of Gender and Biodiversity across the Disciplines. A Cross-Cultural Perspective on Texts and Contexts
Niveau d'étude
BAC +5
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The aim of the workshop is to assess whether the cultural variations of the concepts of ‘gender’ and ‘biodiversity’, as evidenced by the comparative study of francophone and anglophone sources, are instrumental in deepening our understanding of what is at stake in the current debates in and out of academia.
Hopefully, this training in “bilingual” thinking will bring domestic and international students to “feel together” –con-sentire – the need for an impertinent way of approaching the burning issues of today in a Post-#MeToo, ‘Anthropocenic’ context.
A hybrid event with 5 sessions of close reading and discussion (= 8hrs):
- “Consent as a Multifaceted Concept” - 1hr30
- “Biodiversity across the Disciplines: The Theoretical Spectrum” -1hr30
- “Greening the Blue from a Legal Perspective: Reimagining Ocean Governance in the Face of Biodiversity Loss”- 2hrs - Guest speaker: Leslie-Anne Duvic, Centre for Climate Law & Governance King’s College London, UK
- “Ecopoet(h)ics: Exploring the Gendered Imaginary of Biodiversity” -1hr30. Guest speaker: Masoumeh Ahmadi, ATU, Iran/U of Waterloo, Canada
- “The Forging of Innovative Methods of Research Inspired by the linkages between Biodiversity and Gender” - 1hr30
El modernismo narrativo español. Las novelas de 1902
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1902 fue un año muy significativo en lo que a la historia literaria española se refiere, ya que supuso públicamente la aceptación del modernismo en su narrativa. No fue empresa fácil, pues como señala M. M. Pérez López, la crítica literaria de entonces era “exclusivamente nacional, localista¹”, lo cual provocó una ceguera justamente ante las innovaciones de “dimensión universal²” que implicaba el modernismo. Por ello, los críticos no fueron indulgentes con este tipo de prosa, que no era considerada de gran calidad. A pesar de este hecho, cuatro fueron las novelas que consiguieron normalizar el modernismo literario español, cada una con su propia originalidad. Se trata de Camino de perfección de Pío Baroja, La voluntad de Azorín, Amor y pedagogía de Miguel de Unamuno y Sonata de Otoño de Valle Inclán, todas publicadas en 1902. Para Roberta Johnson, las novelas publicadas en 1902 marcaron lo que sería el nuevo tipo de novela de la época literaria conocida como “la Edad de plata” ³ . Las califica de “filosófico-intelectuales⁴ ” y las equipara a la producción novelística europea⁵
El objetivo de esta conferencia es presentar estas cuatro novelas para, a continuación, destacar las características estéticas y narratológicas que tienen en común y que hacen de ellas novelas modernistas. Para ello, nos basaremos en el análisis literario de cada una de ellas.
A raíz de este trabajo, podremos preguntarnos cómo se integra el modernismo narrativo español en el conjunto de la producción modernista europea.
Commande, atelier, diffusion: la production "en série" dans
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Recherches participatives. Produire des connaissances à partir de l'expérience des acteurs : faire dialoguer savoirs investis et savoirs institués.
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Ce cours proposera, à partir de plusieurs expériences concrètes de recherches intervention et de recherches partenariales ou collaboratives, de discuter les fondements épistémologiques et éthiques de ce type de démarches scientifiques et d’interroger à la fois la valeur et la portée des savoirs co-construits, les objectifs visés, et les rapports entre savoir et action.
Il s’agira d’interroger ce que chercher veut dire quand on développe des recherches participatives et ce qui se joue quand on produit des connaissances à partir du dialogue entre « savoirs investis » et « savoirs institués ».
Le cours s’intéressera dans un premier temps aux différentes acceptions des recherches participatives en SHS (recherches action, recherches intervention, recherches collaboratives, etc..) en montrant à la fois leurs origines communes et leurs spécificités. Dans un deuxième temps des exemples concrets seront développés et nous montrerons à la fois leurs fondements épistémologiques (quelle validité des savoirs co-construits dans les espaces de recherche collaboratifs ?) et éthiques (l’éthique comme « boussole » dans les projets participatifs). Nous envisagerons un continuum des savoirs, entre savoirs « en adhérence » (des savoirs situés, investis, qui adhèrent aux activités et aux débats de normes et de valeurs singuliers) aux savoirs « en désadhérence » (éloignés des pratiques, qui neutralisent les effets de singularité). La troisième partie du cours permettra de discuter « ce que chercher veut dire quand on fait de la recherche collaborative ou partenariale » et la possibilité d’une recherche participative critique.
Ce cours peut constituer un complément à l’introduction de la formation de l’URFIST sur les Sciences et recherches participatives (SRP).
Trois sessions de 2h :
- Les recherches participatives (définitions, types de recherches, quelles conceptions de la recherche)
- Des exemples concrets de recherches collaboratives (méthodes de recueil et d’analyse de données, productions et publications)
- Ce que chercher veut dire quand on fait de la recherche collaborative
Les usages du passé. La mémoire collective comme outil sociopolitique
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Depuis le début du XXe siècle, d’importants intellectuels comme Maurice Halbwachs ont souligné que l’acte de se souvenir est une pratique collective qu’implique nécessairement la reconstruction du passé et, par conséquent, d'une histoire et d'une identité communes. La dimension politique de cette conception de la mémoire n'a pas été négligée par les chercheurs, qui depuis lors ont mis l'accent sur l'instrumentalisation de la mémoire au cours de l'histoire, en signalant qu'elle est le fruit de conflits et de délibérations au sein d'un groupe. En ce sens, on trouve aussi bien des études consacrées à la commémoration de certains événements historiques dans le cadre de la construction collective de traditions étatiques, que celles qui soulignent la construction de la mémoire collective par le bas, pour qui la construction de ces mémoires communautaires serait liée au développement de cultures politiques subversives.
Le dév. de l'Art par le biais de l'empreinte coloniale
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Ecriture scientifique, argumentation et sciences de la litté
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La recherche, la sorcellerie et l’Inquisition:biais et contre-biais dans le travail scientifique
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La notion de sorcellerie est l’une des plus fuyantes de l’histoire. Aussi l’atelier se donne un double objectif. L’atelier vise, d’une part, à entrer dans la complexité du phénomène qui a embrasé des débuts de l’Âge Moderne, afin d’en déployer les explications religieuses, techniques, sociales, sociétales, philosophiques, économiques, géographiques anthropologiques et politiques. Œuvrer à une étiologie du multiple est primordial pour fuir les tendances simplificatrices qui guettent parfois la recherche. D’autre part, nous interrogerons parallèlement les enjeux et les difficultés propres du chercheur. À quels biais épistémologiques est-il susceptible de succomber lorsqu’il analyse la sorcellerie et ses adversaires ? De quelle manière sa culture le rend-il vulnérable à tel ou tel réductionnisme scientifique ? Quelle méthodologie peut aider à garder une certaine distance vis-à-vis de l’objet cet objet d’étude à tout le moins fascinant.
Afin de faire acquérir une approche plurielle (etic/emic), l’atelier envisagera des objets à la fois anciens et contemporains, à la fois historique et artistiques.
Genre,féminisme postcolonial et intersectionnalité : perspectives théoriques et politiques
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L’originalité des postcolonial studies est d’avoir fait le lien entre la critique du colonialisme et d’autres formes de domination, notamment dans le domaine du genre. En « genrant » les questions traditionnellement androcentrées liées aux mouvements de résistance nationalistes, à l’identité colonisée, aux fondamentalismes religieux ou encore à la littérature coloniale, les féministes postcoloniales ont rendu incontournable la perspective féministe et ont enrichi en les complexifiant les théories postcoloniales. Le concept de genre, initialement défini pour distinguer la construction sociale des rapports entre hommes et femmes de la distinction bio logique entre les sexes, est davantage historicisé contextualisé et racisé. Le féminisme postcolonial place ainsi au cœur de son analyse féministe l’expérience de la colonisation, de l’esclavage et du racisme, d’où les tensions avec les féminismes occidentaux (pour ne pas dire blancs) qui ont été dans l’incapacité d’incorporer les questions de race et de colonialisme.
Comment définir les théories féministes postcoloniales ? C’est surtout en réaction et en rupture avec le féminisme « blanc », hégémonique, que sont apparues les théories féministes postcoloniales. En effet, la critique principale qui fut faite au premier, est celle de ne pas avoir entendu les voix des femmes noires, latino-américaines, arabes, asiatiques. Elles lui reprochaient de ne pas prendre en compte les dimensions de race, de classe et de sexualité des rapports de genre, et de refuser d’intégrer ces dimensions à ses analyses et à ses agendas politiques. D’après ces critiques, l’erreur du féminisme hégémonique, voire impérialiste, est d’avoir présenté l’expérience des femmes blanches et de la classe moyenne comme LA situation universelle d’oppression des femmes.
En France, se développe aussi depuis une vingtaine d’années une critique radicale du féminisme dominant issu de la tradition historique (Lénel, Martin, 2012), car pour ce féminisme, tout se passe comme si la femme blanche française de souche catholique savait comment les femmes, de culture ou d’origine différente (musulmane par exemple) devraient se comporter. Un universalisme trop dogmatique, comportant pour certains des relents racistes, n’aboutirait en réalité qu’à une oppression des femmes par les femmes, débouchant au fond sur une « colonisation discursive ».
Dans la pensée féministe anglophone, les féministes « de couleur » (« of color ») n’ont pas attendu les post-colonial studies « pour élaborer un modèle pour penser le sexe, la race et la classe ou, plus exactement, pour penser la difficulté qu’il y a à conceptualiser l’articulation de ces trois rapports » (Dorlin, 2008, 81) et élaborer une théorie faisant ressortir l’intersection des rapports de domination tels que les rapports de sexe [...] », rapports constitués en systèmes, notamment le colonialisme, le racisme, le patriarcat et l’hétérosexisme.
Cette perspective historique des apports des études féministes postcoloniales va nous fournir des bases fondamentales pour repenser certains concepts, notamment celui du genre, de l’empowerment ou encore celui des capabilités qui ont été vidés de leur dimension critique. On a souvent occulté l’enrichissement de ces analyses féministes au détriment d’une instrumentalisation de ces concepts. En mobilisant de manière inédite un corpus théorique et conceptuel issu des études féministes – libérales et postcoloniales –,il s’agira de proposer dans un autre atelier des méthodes de recherche intersectionnelle qui permettent de démontrer comment les identités et les pratiques spatiales genrées, se constituent en fonction de multiples variables dont la classe, le statut, l’âge, la communauté, la couleur de peau...
Métropolisation et Décentralisation
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10 ans de Genre en séries
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Publier dans une revue
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Décolonialité de la posture professionnelle en SHS
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L'autorité des femmes : du Moyen Âge à la contemporanéité
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Phénoménologie, Interactionnisme et Sciences de l'Espace
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Des interventions artistiques in situ en espaces périph.
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Cet interactif et pratique, se propose d’explorer la constitution et l’analyse de bases de données qualitatives en sciences sociales. L’exploration se fera tout au long des séances à travers l’exemple d’un programme de recherche sur la mise en art in situ des espaces périphériques dans le monde.
L’objectif principal est de montrer que le recours à la constitution de bases de données qualitatives et d’analyses statistiques peut permettre de mieux cerner les tenants et les aboutissants d’une en proposant plusieurs pistes d’analyse autour des dynamiques spatio-temporelles de la mise en art, des diverses catégories de lieux artistiques repérés, des profils et dynamiques circulatoires des artistes. La formation insistera sur la manière de traduire une question de recherche en bases de données avec la constitution d’un corpus de lieux significatifs, la nécessaire formulation de variables et de modalités qui permettront de renseigner de manière fine les processus observés. Elle permettra aussi d’établir quelles sont les possibilités de traitement statistiques et leur interprétation en tant que résultats de la recherche. Enfin, la formation tissera des liens entre l’approche par les bases de données et les enquêtes réalisés au sein de plusieurs terrains pour montrer leur complémentarité méthodologique et heuristique.
La part de l'étranger
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La part de l'étranger. Démarches et enjeux d'une recherche confrontée à plusieurs langues ou disciplines.
L’enjeu de cet atelier est d’inviter à penser ensemble l’altérité et l’interdisciplinarité dans un contexte de mondialité. On s’intéressera aux lieux de passage, aux zones de frontières entre diverses disciplines ou domaines des sciences humaines et à leur articulation avec la littérature, mais aussi entre diverses langues, en tentant de montrer où et comment se rencontre une « part de l’étranger » dans la pratique de la recherche.